Les marchés européens sont attendus en légère hausse aujourd'hui dans le sillage des marchés américains. Sur le marché des changes, le dollar a touché un plus bas de 10 mois face à un panier de référence après l'annonce par Singapour d'un élargissement de la fourchette de fluctuation de sa devise. L'euro a frôlé 1,41 dollar tandis que l'or et le pétrole poursuivent leur hausse. Les marchés devraient suivre avec beaucoup d'attention les chiffres des inscriptions au chômage hebdomadaire aux Etats-Unis aujourd'hui.
L'analyse technique du CAC 40
Du point de vue de l'analyse graphique, le bureau DayByDay note la formation d'un marubozu de 70 points tête rase, clôturant au plus haut, après le franchissement de la résistance à 3800 points. Cette prise à revers des vendeurs, sans volume notable mais avec un gap haussier, se dirige vers la résistance à 3858 points. Cet obstacle devrait être rejoint dans la journée avant d'assister à une consolidation. Le bureau d'études DaybyDay prend un avis haussier.
Les valeurs à suivre
EDF EN
EDF Energies Nouvelles achève la mise en service du parc éolien turc de Soma 1. D'une capacité de 79,2 MW, il constitue l'un des quatre plus grands parcs éoliens en service dans le pays. Situé au nord de la région égéenne, dans les provinces de Manisa et Balıkesir, le parc éolien de Soma 1, qui a été mis en service par tranches successives, est équipé de 88 turbines fournies par le fabricant Enercon.
CAPGEMINI
Capgemini a finalisé l'acquisition de 55% de CPM Braxis, la première société brésilienne de services informatiques, pour un montant total de 517 millions de reals (233 millions d'euros). L'opération, annoncée début septembre, a été financée sur la trésorerie nette du groupe. Avec désormais 6 500 collaborateurs dont 5 700 viennent de CPM Braxis, le Brésil devient le sixième pays de Capgemini en nombre de collaborateurs.
CASINO
Casino a réalisé au troisième trimestre 2010 un chiffre d'affaires consolidé en hausse de 6,5% à 7,1847 milliards d'euros. L'effet périmètre a été défavorable de -3,3%, en raison principalement de la déconsolidation du Venezuela. Les taux de change ont contribué positivement à hauteur de +5,7%, traduisant la forte hausse du real brésilien, du peso colombien et du baht thaîlandais. L'essence a eu un impact positif sur le trimestre de +0,7%. L'effet calendaire a été légèrement positif en France (+0,4%) et neutre à l'International (-0,1%).
SAINT-GOBAIN
Après examen par son conseil d'administration, Saint-Gobain a lancé les travaux préparatoires pour procéder à une éventuelle réorganisation juridique du pôle Conditionnement en vue de son introduction en bourse, annonce la société dans un communiqué. Conformément aux dispositions légales applicables en matière de droit social en France, il est prévu d'informer et de consulter dans les prochaines semaines les instances représentatives du personnel concernées sur ce projet.
Les chiffres macroéconomiques
14h30
Inscriptions hebdomadaires au chômage / ETATS-UNIS
14h30
Prix à la production pour le mois de septembre / ETATS-UNIS
14h30
Balance commerciale pour le mois d'août / ETATS-UNISPeu après 8h20, l'euro cote 1,4085 face au dollar américain.
Hier à Paris
Les Bourses européennes ont terminé en nette hausse, soutenues par la perspective d'un nouvel assouplissement quantitatif de la Fed et les prévisions encourageantes d'Intel. En revanche, les résultats supérieurs aux attentes de la banque américaine JPMorgan n'ont pas suscité l'enthousiasme des investisseurs. A noter que la suspension de cotation des marchés actions d'Euronext de 16h45 à 17h25 environ, n'a pas cassé la dynamique du marché parisien. Le CAC 40 a clôturé sur un gain de 2,12% à 3828,34 points, au plus haut depuis début mai. L'Eurotop 100 a gagné 1,43% à 2274,15 points.
Hier à Wall Street
Les marchés actions américains ont légèrement progressé, soutenus par des premiers résultats d'entreprises meilleurs que prévu (Intel et JPMorgan).Par ailleurs, les investisseurs continuent de miser sur un prochain assouplissement monétaire de la Fed pour soutenir la reprise. Paradoxalement, JPMorgan et Intel ont cédé du terrain malgré des comptes supérieurs aux attentes et des perspectives encourageantes. Les valeurs cycliques ont bénéficié de la confiance des entreprises chinoises. Le Dow Jones a gagné 0,69% à 11096,08 pts. Le Nasdaq Composite a progressé de 0,96% à 2441,23 pts.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Prix importés : les économistes utilisent cette donnée comme mesure de l'inflation importée. Ils surveillent les prix importés, hors pétrole, car ce dernier est un élément volatil.
Taux directeur : Il s'agit du taux d'intérêt principal de chacune des banques centrales dans le cadre des prêts aux institutions financières commerciales. Le pilotage de ces taux est un instrument de politique monétaire, qui permet d'agir sur la vie économique d'un pays. Ainsi, lorsque celui-ci veut aider sa monnaie ou lutter contre l'inflation, il lui faut relever légèrement ses taux directeurs, tout en veillant à ne pas trop peser sur la croissance.
BCE (Banque Centrale Européenne) : La Banque centrale européenne (BCE) se veut avant tout la gardienne de la stabilité des prix à moyen terme dans la zone euro (Belgique, Allemagne, Espagne, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Autriche, Portugal, Finlande, Grèce), afin de protéger le pouvoir d'achat et de contribuer à l'instauration d'un ENVIRONNEMENT économique favorable. La BCE et les banques centrales nationales des 12 pays de la zone euro constituent ce qu'on appelle l'Eurosystème. Les banques centrales des trois Etats de l'Union européenne n'ayant pas encore adopté l'euro (Danemark, Suède et Royaume-Uni) ne participent pas au processus de décision concernant la politique monétaire unique.
Organe de décision suprême de la BCE, le conseil des gouverneurs (composé des six membres du directoire de la BCE et des douze gouverneurs des banques centrales nationales de la zone euro) est habilité à fixer les taux d'intérêt auxquels les banques commerciales et autres établissements de crédit peuvent obtenir de la monnaie (c'est-à-dire de la liquidité). Ces établissements jouent le rôle de canal de transmission de la politique monétaire vers l'ensemble des agents économiques. Ainsi, le conseil des gouverneurs pilote indirectement les taux d'intérêt pratiqués dans l'ensemble de l'économie de la zone euro, notamment les taux des prêts accordés par les banques commerciales aux ménages et aux entreprises et les taux de rémunération des dépôts des épargnants.
Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires.
Prix à la production : ils mesurent l'évolution des prix de gros, les services ne sont pas compris. Trois catégories sont distinguées : les biens bruts, les biens intermédiaires et les produits finis. Le marché s'intéresse à l'indice des produits finis. Comme pour les prix à la consommation, la primauté est accordée à l'indice prix à la production «core», c'est-à-dire hors énergie et alimentation, qui donne une meilleure idée des tensions sous-jacentes.
Il est théoriquement un précurseur de l'indice des prix à la consommation. La hausse ou la baisse des prix de gros devant un moment ou à un autre être transférée au consommateur. Toutefois, en fonction de la situation concurrentielle, cette liaison est loin d'être évidente.
IPO : IPO (pour Initial Public Offering) le terme anglo-saxon qui désigne une introduction en Bourse. Dans le cadre d'une IPO aux Etats-Unis, il est très difficile pour un particulier d'obtenir des titres lors de la période de réservation puisque les investisseurs privés n'ont pas un accès direct aux titres avant la cotation. En effet, un syndicat, dit de preneurs fermes (underwritter) fixe le prix d'introduction et répartit les titres entre les différents intermédiaires. Les particuliers ne seront donc servis que si leur intermédiaire est membre du syndicat de preneurs fermes, ou bien si celui-ci a passé un accord avec l'un des établissements du syndicat.