La Bourse de Paris s'installait mercredi à mi-journée au dessus des 3.800 points, (+1,42%), rassurée par les prochaines mesures de soutien à l'économie que devraient lancer la Fed, par des bons chiffres sur Intel ainsi que par une production industrielle en zone euro meilleure que prévu.
A 12H20 (10H20 GMT), l'indice vedette gagnait 53,51 points pour s'inscrire à 3.802,28 points dans un volume d'échanges de 1,41 milliard d'euros.
Depuis le 3 mai le marché n'a pas réussi à clôturer au dessus des 3.800 points. En cours de séance ce niveau de résistance psychologique n'a été que très rarement franchi.
Mercredi le marché est avant tout soutenu par les anticipations d'interventions de la Fed sur les marchés dans le cadre de sa politique de "quantitative easing". L'objectif est de réduire le plus possible les taux d'intérêt réels et d'inciter les consommateurs à dépenser maintenant plutôt que d'attendre facilitant ainsi la reprise de la croissance, explique Philippe Waechter, économiste chez Natixis.
Ces interventions sont appréciées par les marchés boursiers car elles permettent d'aider à la relance de la consommation.
Les intervenants ont également apprécié l'annonce d'une production industrielle dans la zone euro qui a progressé de 1% en août, comparé au mois précédent. Une hausse plus forte que prévu.
Les valeurs technologiques étaient en hausse dopées par les bons résultats d'Intel : STMicroelectronics (+3,78% à 5,39 euros), Cap Gemini (+2,88% à 38,24 euros), Soitec (+3,41% à 7,13 euros).
Le déblocage de la situation dans le Golfe du Mexique où les forages pétroliers pourront, sous certaines conditions, reprendre ont profité aux valeurs para-pétrolières: CGG Veritas bondissait de 5,76% à 17,52 euros, Bourbon (+5,41% à 33,02 euros). Technip s'adjugeait 2,87% à 60,88 euros.
Les groupes de luxe Hermès International (+3,36% à 178,55 euros) et LVMH (+0,77% à 110,6 euros) évoluent à des sommets historiques. LVMH doit présenter ses chiffres trimestriels jeudi matin.
En recul quelques valeurs bancaires avec en première ligne Dexia (-1,68% à 3,21 euros) les investisseurs n'étant pas convaincus par la stragégie du groupe présentée mardi. Crédit Agricole cédait 0,94% à 11,62 euros et la Société Générale 0,62% à42,32 euros) faisaient partie des rares valeurs du CAC 40 à être en recul.