
La Bourse de Paris a terminé lundi en très légère hausse (+0,14%) dans un marché morne mais soutenu par les anticipations de nouvelles mesures de soutien de la banque centrale américaine (Fed).
L'indice vedette a avancé de 5,31 points à 3.768,49 points dans un volume d'échanges maigrelet de 2,319 milliards d'euros.
Cette faiblesse des volumes s'explique par un jour férié aux Etats-Unis (Columbus Day) qui a incité de nombreux investisseurs à rester sur leurs gardes. Wall Street était toutefois ouvert.
Sur les grandes places européennes, Francfort a progressé de 0,28%, Londres de 0,26% et l'Eurostoxx 50 de 0,15%.
La séance a été peu active, aucun indicateur américain n'ayant été publié.
En zone euro, l'ocde (Organisation de coopération et de développement économique) a indiqué lundi que les signaux de ralentissement se sont renforcés en août, et en France, la production industrielle a déçu sur la même période.
Mais pour Yann Azuelos, gérant d'actions chez Meeschaert Gestion Privée, il reste difficile de savoir si ces données ont "un véritable impact".
Les marchés ont en revanche été soutenus par l'éventualité d'un assouplissement quantitatif de la Réserve fédérale américaine (Fed), selon lui, une anticipation qui permet de contrebalancer les nouvelles négatives comme celles sur l'emploi américain de vendredi.
La séance a également été l'occasion de prendre des bénéfices sur des valeurs qui avaient rebondi dernièrement, comme les titres bancaires.
Société Générale a perdu 1,63% à 42,67 euros et BNP Paribas 0,94% à 52,70 euros. En revanche, dans le même secteur, Dexia a bondi de 6,18% à 3,36 euros, soutenu par son projet de rapprochement avec la Banque Postale.
Le titre de l'électricien EDF a cédé 0,79% à 31,38 euros, après l'annonce dimanche par Constellation de son retrait d'un projet commun de construction d?un réacteur nucléaire EPR dans le Maryland. Cette décision laisse désormais planer la perspective d'un coûteux divorce pour l'électricien français.