La Bourse de Paris a terminé vendredi en légère baisse (-0,19%), malgré des nouvelles décevantes sur le front de l'emploi américain avec de nouvelles suppressions de postes en septembre.
L'indice parisien a cédé 7,29 points à 3.763,18 points dans un volume d'échanges peu étoffé de 3,125 milliards d'euros.
La publication du très attendu rapport sur l'emploi américain de septembre n'a pas eu l'effet escompté sur les marchés qui se sont montrés indécis.
A Paris, les investisseurs ont d'abord mal réagi, le marché cédant jusqu'à 0,70% avant de revenir à l'équilibre puis de repartir légèrement en baisse.
Ces allers-retours sont liés à la difficile interprétation des statistiques publiées: en effet, les suppressions nettes d'emplois se sont accélérées aux Etats-Unis en septembre avec 95.000 emplois perdus mais le taux de chômage est lui resté stable, à 9,6%, contre toute attente.
Autre paramètre: le secteur privé a créé 64.000 emplois et les chiffres d'août ont été révisés à la hausse, ce qui constitue une bonne nouvelle, contrebalancée par les 159.000 emplois détruits dans le secteur public.
"Ces chiffres sont mitigés même si les 95.000 postes détruits font désordre", a estimé Yves Marçais, vendeur d'actions chez Global Equities.
"Il faudrait en tout cas de meilleurs chiffres pour voir le taux de chômage baisser durablement", a-t-il poursuivi.
Côté valeurs, ArcelorMittal a terminé en tête du CAC 40 (+2,56% à 25,05 euros) soutenu par les résultats trimestriels meilleurs que prévu du géant de l'aluminium Alcoa aux Etats-Unis.