La Bourse de Paris a terminé jeudi en légère hausse (+0,15%), optant pour la prudence avant les chiffres mensuels de l'emploi américain, les statistiques les plus suivies des marchés.
L'indice vedette a avancé de 5,56 points à 3.770,47 points, dans un volume d'échanges de 3,615 milliards d'euros.
Francfort a grignoté 0,09%, Londres 0,34% et l'Eurostoxx 50 0,25%.
Le marché parisien a d'abord connu une séance morose marquée par des prises de bénéfices, avant de repasser dans le vert et de flirter avec les 3.800 points. A l'origine de cette progression: un indicateur américain de bon augure avant la publication vendredi des chiffres "officiels" de l'emploi américain.
Les nouvelles inscriptions au chômage ont en effet reculé de 2,4% la semaine dernière aux Etats-Unis et sont repassées sous le seuil des 450.000 dossiers hebdomadaires pour la première fois depuis la mi-juillet.
Cette publication a permis de contrebalancer le déception liée à l'enquête ADP sur le secteur privé, qui avait montré mercredi un retour aux destructions d'emplois au mois de septembre.
Mais l'effet positif n'a pas duré, d'autant plus que le marché se rapprochait de seuils techniques, difficiles à franchir.
Les analystes tablent sur un hausse du chômage américain à 9,7% (en hausse de 0,1 point en un mois).
La valeur-vedette de la séance a été Renault (+8,45% à 39,60 euros): le marché a salué la vente par le constructeur français de la majeure partie de sa participation dans le suédois Volvo AB.
Cette opération a d'ores et déjà rapporté 3,01 milliards d'euros à Renault et va lui permettre de réduire sa dette, ce qui a incité l'agence de notation Fitch a relever la note de la dette long terme de Renault de "BB" à "BB+".