Les marchés européens ont fait le choix de l'attentisme avant la décision de politique monétaire de la Fed. Selon JPMorgan, les investisseurs seront à l'aff-t d'indications dans le communiqué publié à cette occasion signalant que la Banque centrale est plus encline à fournir un nouveau stimulus monétaire. A Paris, Zodiac a été soutenu par ses perspectives et Natixis pénalisé par la dégradation de recommandation de Goldman Sachs. L'indice CAC 40 a clôturé en repli de 0,10% à 3784,40 points tandis que le FTSE Eurotop 100 a perdu 0,42% à 2274,05 points.
Nokia connaît un nouveau revers sur le front des smartphones, ce qui a entraîné un repli de 4,51% à 7,515 euros du titre. Le plus important fabricant mondial de téléphone portable a annoncé le report du lancement du smartphone N8 de quelques semaines alors qu'il devait être lancé fin septembre. Ce nouveau retard dans le lancement de cet appareil s'expliquerait pour des raisons de logiciel. Le N8 le premier smartphone du finlandais équipé du nouveau système d'exploitation Symbian doit permettre à Nokia de regagner du terrain par rapport à Apple et à Research In Motion, le fabricant du BlackBerry.
A Paris, le titre BNP Paribas a gagné 0,07% à 54,70 euros. Cette hausse est intervenue alors que Baudouin Prot, le directeur général de BNP Paribas, a déclaré dans une interview accordée aux Echos que le groupe bancaire n'aurait pas besoin de faire appel aux marchés pour respecter les nouvelles exigences imposées par Bâle III. L'action bénéficie également du relèvement de la recommandation de Goldman Sachs de Neutre à Acheter. Le broker l'a également intégrée dans sa liste de valeurs préférées.
Zodiac s'est redressé de 5,89% à 49,64 euros après quatre séances consécutives de baisse. L'affaiblissement de la prime spéculative après la conclusion d'un nouveau pacte d'incessibilité entre les principaux actionnaires a cédé la place à l'annonce d'une rentabilité annuelle supérieure aux attentes. L'équipementier aéronautique attend désormais une marge opérationnelle aux environs de 11% du chiffre d'affaires, contre 8% auparavant. Le résultat net devrait être stable retraité des effets liés à la cession des activités Marine.
Les chiffres macroéconomiques
Les mises en chantier ont bondi à 598 000 aux Etats-Unis au mois d'août contre 541 000 en juillet (chiffre révisé de 546 000). Les analystes attendaient une hausse plus modeste, à 550 000. Les permis de construire ont atteint 569 000 unités, en hausse de 1,8%, ce qui est également supérieur au consensus de 560 000.
Les investisseurs attendent désormais la décision de politique monétaire de la Fed à 20h15.
Vers 17h30, l'euro cote 1,3122 face au dollar.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire.
Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé.
inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.