Les marchés actions européens ont fait l'objet de prises de bénéfices pour la deuxième séance consécutive. Les indices ont adopté cette tendance négative dès le début de la séance dans le sillage des places asiatiques. L'indice de la Bourse de Shanghai a ainsi perdu 1,9%, pénalisé par le repli des valeurs bancaires. La publication de chiffres économiques mitigés aux Etats-Unis n'a pas permis à la tendance de se redresser. L'indice CAC 40 a clôturé en baisse de 0,51% à 3 736,30 points tandis que l'Eurotop 100 cédait 0,79% à 2 265,12 points.
Après le spécialiste du vêtement Next hier, c'est aujourd'hui au tour du numéro un européen des magasins de bricolage Kingfisher qui a occupé l'une des premières places du palmarès des hausses de l'indice ftse 100 grâce à un gain de 2,65% à 224,70 pence. Le groupe qui possède les enseignes Castorama et Brico Dépôt en France a dévoilé ce matin une performance semestrielle supérieure aux attentes. Ses perspectives prudentes n'ont pas surpris les investisseurs car il s'agit désormais de l'antienne du secteur.
A Paris, l'action Schneider a gagné 1,63% à 92,43 euros, affichant ainsi la plus forte hausse de l'indice CAC 40 grâce à Goldman Sachs qui l'a intégrée dans sa liste de valeurs préférées (Pan-Europe Buy List). Le bureau d'études recommande l'Achat du spécialiste de la gestion de l'énergie sur lequel il a relevé son objectif de cours de 122 euros à 137 euros. Ce conseil a été donné dans le cadre d'une étude consacrée au réseau de distribution d'électricité intelligent ou smart grid.
Le groupe Lucien Barrière fera son entrée en bourse le 1er octobre, a annoncé Accor, qui compte céder la totalité des 49% qu'il détient au capital de l'exploitant de casinos. La fourchette du prix d'introduction en bourse de Lucien Barrière a été fixée entre 16,10 et 16,90 euros par action, a précisé Accor, qui poursuit sa stratégie de recentrage sur l'hôtellerie, son coeur de métier. A la bourse de Paris, le titre Accor a reculé de 0,88% à 26,005 euros. L'introduction en bourse de Lucien Barrière a été lancée aujourd'hui et doit se terminer début octobre.
Les chiffres macroéconomiques
La zone euro a enregistré un excédent du commerce extérieur de 6,7 milliards d'euros en juillet avec le reste du monde, comparé à un excédent 11,9 milliards d'euros en juillet 2009. En juillet 2010 par rapport à juin 2010, les exportations corrigées des variations saisonnières ont diminué de 0,6% et les importations de 1,5%.
L'indice de la Fed de Philadelphie est remonté à - 0,7 au mois de septembre contre - 7,7 en août. Les analystes tablaient sur une hausse plus marquée, à 2.
Les inscriptions au chômage se sont élevées à 450 000 aux Etats-Unis lors de la semaine du 11 septembre contre 453 000 la semaine précédente.
Les prix à la production ont progressé de 0,4% au mois d'août là où les analystes attendaient une hausse de 0,3%.
A la clôture, l'euro cote 1,3070 face au billet vert.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire.
Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé.
inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.