La Bourse de Paris est repartie soudainement à la hausse mercredi en fin de matinée, le CAC 40 gagnant 0,20% et inversant sa tendance initiale, malgré des craintes persistantes sur le secteur bancaire.
A 12H32 (10H32 GMT), l'indice vedette prenait 7,28 points à 3.651,09 points dans un volume d'échanges de 1,106 milliard d'euros. La veille, il avait lâché 1,11% mettant fin à cinq séances de hausse consécutives.
Le marché parisien a poursuivi son repli en début de séance, en raison de craintes sur la fiabilité des tests de résistance passés par 91 banques en Europe et qui ont été publiés fin juillet.
L'indice parisien a reflué vers les 3.600 points avant de remonter brusquement, après la publication de plusieurs indicateurs en zone euro.
"La situation n'est pas claire sur le plan macroéconomique et la relance des craintes sur le secteur bancaire avec des possibilités d'augmentations de capital au cours des prochains mois nous incitent à la prudence", indique Franklin Pichard, directeur de Barclays Bourse.
La prudence est également de mise en l'absence d'indicateur macroéconomique. La publication du rapport de conjoncture de la Fed (banque centrale américaine, ndlr) est attendue mercredi après la fermeture du marché.
Les valeurs bancaires affichaient les plus fortes baisses de l'indice parisien notamment Crédit Agricole (-3,67% à 10,25 euros) et Société Générale (-2,84% à 41,39 euros). Dexia reculait de 2,13% à 3,16 euros.
En revanche, Sanofi-Aventis accélérait sa progression (+2,49% à 48 euros), s'installant en tête du CAC 40. Son directeur général Chris Viehbacher a rencontré mardi des actionnaires de la BIOTECH américaine Genzyme, à laquelle le français a présenté la semaine dernière une proposition de rachat.