La Bourse de Paris était toujours sur la défensive vendredi à la mi-journée, le CAC 40 perdant 0,34%, optant pour la prudence avant la deuxième estimation sur la croissance américaine et un discours du président de la Fed.
A 11H56 (09H56 GMT), l'indice vedette lâchait 11,90 points à 3.463,13 points, dans un volume d'échanges très faible de 688 millions d'euros.
Le marché parisien repartait à la baisse, après une hausse modeste (+0,72%), et un recul de Wall Street la veille, dans l'attente des chiffres de la croissance américaine pour le deuxième trimestre (12H30 GMT).
La plupart des analystes misent sur un ralentissement de la croissance, à 1,4%, contre 2,4% pour la première estimation.
Les investisseurs surveilleront également avec attention le discours du président de Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke, sur les perspectives économiques et la politique monétaire (14H00 GMT).
Le courtier Aurel BGC rappelle que "ce colloque est destiné à débattre de la politique monétaire en général, pas à faire des annonces sur son orientation des prochains mois".
Il pense toutefois que "les présentations des différents intervenants permettront de se faire une idée plus précise de l'état des réflexions des banquiers centraux".
Dans la matinée, le marché parisien n'avait pas réagi à la révision à la hausse de la croissance du deuxième trimestre au Royaume-Uni, à 1,2% sur le trimestre et 1,7% sur l'année, les économistes estimant que les chiffres ressortiraient inchangés.
Essilor perdait 2,23% à 47,12 euros et Lagardère 2,08% à 28,67 euros, alors que ce dernier a évolué en hausse dans les premières échanges, les résultats des deux groupes ayant déçu le marché.
En revanche, Stallergènes (+1,66% à 57,11 euros) profitait de la forte augmentation de la marge opérationnelle au cours du premier semestre.
Scor grimpait (+1,84% à 16,58 euros) grâce au relèvement de la recommandation sur son titre à "surpondérer", contre "neutre" auparavant, par JPMorgan Cazenove, qui estime que la valeur offre des perspectives de hausse plus fortes que ses paires.
Enfin, EADS (-4,04% à 17,22 euros) fermait la marche du CAC 40. Selon Les Echos, Airbus, a revu à la baisse ses objectifs de production pour son programme de long-courriers A350 pour les années 2013, 2014 et 2015.
Une porte-parole du groupe a toutefois réaffirmé à l'AFP que la mise en service de son futur long-courrier A350 interviendrait mi-2013 sans confirmer ou infirmer une possible baisse de ses prévisions de cadence de production de cet appareil de nouvelle génération.