La Bourse de Paris reculait légèrement mercredi matin, le CAC 40 perdant 0,17% sur un marché morose et prudent après plusieurs statistiques défavorables aux Etats-Unis.
A 09H25 (07H25 GMT), l'indice parisien cédait 5,98 points à 3.485,13 points. Il s'était replié mardi soir sous les 3.500 points, affecté par un indicateur américain critique pour le secteur immobilier (-1,75%).
Les investisseurs se montraient d'autant plus prudents qu'ils attendaient la publication de nouveaux indicateurs, l'Ifo en zone euro à 10H00 (08H00 GMT) et les commandes de biens durables en juillet ainsi que les ventes de maisons neuves aux Etats-Unis, dans l'après-midi.
Les commandes de biens durables devraient ressortir en forte hausse mais "une grande partie de leur dynamisme reflètera les nombreuses commandes enregistrées par Boeing au salon (aéronautique) de Farnborough", indique le courtier Aurel BGC, qui n'écarte pas "un risque de déception".
Lagardère était en tête du CAC 40 (+2,40% à 28,63 euros), Exane-BNP Paribas ayant relevé sa recommandation sur le titre à "surperformer", contre "sous-performer" auparavant. Le groupe doit publier ses résultats du premier semestre jeudi soir.
Les valeurs de la construction et de l'immobilier rebondissaient après avoir souffert la veille: Lafarge gagnait 0,52% à 36,66 euros et Unibail-Rodamco 0,87% à 145,40 euros.
L'Oréal progressait de 0,38% à 75,75 euros avant la publication de ses résultats semestriels dans la soirée.
En revanche, les valeurs plus cycliques, dépendantes des aléas de la conjoncture, étaient à la traîne comme Vallourec (parapétrolier) qui lâchait 1,68% à 67,88 euros et ArcelorMittal (minier) qui reculait de 0,99% à 22,52 euros.
Hors CAC 40, le titre Edenred lâchait 1,12% à 13,65 euros. La société de services prépayés issue d'Accor a enregistré au premier semestre un bénéfice net de 37 millions d'euros, en baisse de 43% sur un an, en raison des frais exceptionnels liés à sa toute récente séparation du groupe hôtelier.