La Bourse de Paris était en très légère hausse lundi dans les premiers échanges, le CAC 40 prenant 0,13%, dans un marché prudent qui peine à rebondir après trois séances de baisse.
A 09H26 (07H26 GMT), l'indice vedette gagnait 4,67 points à 3.530,79 points. Vendredi, le CAC 40 a abandonné 1,30%, en baisse pour la troisième fois d'affilée à la clôture. Sur la semaine, il a lâché 2,35%.
Le marché parisien hésitait à repartir de l'avant, peu encouragé par une séance mitigée à Wall Street vendredi et en baisse à Tokyo lundi.
Les investisseurs restaient sur leurs gardes, sur fond d'inquiétudes latentes quant à la reprise économique aux Etats-Unis et en Europe.
Ces craintes étaient entretenues par la publication de l'indice "flash" composite établi par le cabinet Markit, qui a montré que l'activité en France est tombée au plus bas depuis cinq mois en août, à 59,0 points.
Pour le courtier Aurel BGC, "alors que la saison de publication des résultats du deuxième trimestre s'achève aux Etats-Unis, les investisseurs vont se concentrer, plus encore que ces dernières semaines, sur les publications macroéconomiques".
Selon lui, toutefois, "les enquêtes de conjoncture européennes resteront mieux orientées que celles publiées aux Etats-Unis".
Hormis l'indice PMI pour la zone euro prévu à 08H00 GMT, aucun indicateur majeur n'attendait les investisseurs lundi.
Les valeurs qui avaient le plus souffert la semaine dernière remontaient prudemment la pente, à l'image de Lafarge (+0,12% à 37,73 euros) et Renault (+0,25% à 32,54 euros).
La prudence du marché bénéficiait aux valeurs dites défensives, moins soumises que les autres aux aléas conjoncturels. France Télécom gagnait 1,15% à 16,28 euros et Sanofi-Aventis 0,29% à 45,09 euros.
GDF Suez prenait 0,04% à 24,98 euros, alors que le groupe est candidat au rachat des sites allemands de stockage de gaz mis en vente par les groupes américain ExxonMobil et anglo-néerlandais Shell.
Total perdait 0,19% à 37,70 euros. Les cours du brut étaient en hausse lundi, en Asie, mais les analystes ont averti que le hausse du dollar et l'absence d'annonces d'ouragans pourraient tirer les prix vers le bas.