La Bourse de Paris réduisait ses gains jeudi après-midi (+0,31%) après un indicateur américain décevant sur le front de l'emploi et l'ouverture en baisse de Wall Street.
A 15H38 (13H38 GMT), l'indice vedette progressait de 11,48 points à 3.772,20 points dans un volume d'échanges de 1,854 milliard d'euros.
Le marché parisien était en nette hausse à la mi-journée (plus de 1% de progression) et a même dépassé pour la première fois depuis début mai le seuil des 3.800 points, avant de s'essoufler après un indicateur américain.
Les nouvelles inscriptions au chômage sont remontées à leur plus haut niveau depuis avril aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés jeudi, à la veille du rapport mensuel sur l'emploi américain.
Il y a ainsi eu 479.000 nouvelles demandes d'allocations la semaine dernière, une nouvelle qui a favorisé l'ouverture en baisse de Wall Street.
Cette statistique a été décisive pour le marché tandis que la Banque Centrale Européenne (BCE) n'a pas vraiment réservé de surprise, en laissant son principal taux directeur à son plus bas niveau historique de 1%.
Le président de l'Institution Jean-Claude Trichet a toutefois indiqué que les données disponibles sur la croissance en zone euro au troisième trimestre sont "meilleures que prévu", lors d'une conférence de presse à Francfort.
Sur le front des valeurs, Lagardère (+3,37% à 29,18 euros) se maintenait en tête du CAC 40, après un relèvement de recommandation à l'achat par les analystes de Royal Bank of Scotland (RBS), selon des sources de marché.
Les bancaires étaient mitigées, témoignant de la fébrilité des investisseurs: Crédit Agricole prenait 1,42% à 11,05 euros tandis que Société Générale perdait 0,73% à 45,38 euros. Natixis lâchait de son côté 1,31% à 4,28 euros avant l'annonce de ses résultats trimestriels après Bourse.