(AOF / Funds) - "Ces derniers mois, l'évolution des marchés d'actions européens a été définie par un seul facteur : l'endettement des tats. Les vastes mesures de financement mises en oeuvre ne sont pas parvenues à apaiser durablement les craintes des investisseurs en actions. Nous pensons toutefois qu'au cours des prochains mois, certains arguments essentiellement cycliques (dynamique conjoncturelle mondiale, dynamique des bénéfices) vont parler en faveur d'une hausse des cours des actions", anticipe Raiffeisen Capital Management.
"Les données positives, tant sur le plan macro-économique (dynamique conjoncturelle) que sur le plan micro-économique (évolution des bénéfices), devraient s'imposer à nouveau au cours des prochaines semaines. Sur le plan de la valorisation, les actions européennes se classent à l'échelle mondiale parmi les valeurs les moins onéreuses, ce qui leur confère un potentiel de reprise attractif. Le risque de subir dans l'intervalle de nouvelles vagues d'aversion pour le risque demeure cependant très élevé", note le gestionnaire.
"Ces dernières semaines, la dynamique positive en matière de révisions des bénéfices a quelque peu faibli. Les coûts, surtout, ont continué à créer la surprise ; on note cependant aujourd'hui les premiers signes d'une évolution plus positive des chiffres d'affaires. Tous négatifs que soient les débats liés à l'endettement de plusieurs pays de la zone euro, les effets du fléchissement de la devise constituent un facteur de soutien non négligeable. La hausse des bénéfices des entreprises, associée à la chute des cours, a nettement entraîné les valorisations à la baisse. Cela s'explique essentiellement par l'augmentation de la prime de risque liée à l'incertitude (politique) générale qui règne actuellement", explique-t-il.
"En comparaison trimestrielle, le PIB de l'UE-15 a augmenté de 0,3% ; en comparaison annuelle, ceci correspond à une croissance de 0,5%. Nous anticipons pour l'ensemble de l'année 2010 une croissance de 1,4% en valeur réelle. Dernièrement, les indicateurs prévisionnels, tels que l'indice IFO, par exemple, ont pour partie enregistré de légers reculs ; ils conservent néanmoins des niveaux relativement élevés. La confiance des consommateurs s'est à nouveau légèrement améliorée à court terme.