Les places européennes s'accordent un net rebond après cinq séances consécutives de baisse. Les résultats supérieurs aux attentes publiés par l'américain Apple ont ravivé la confiance des investisseurs, de même que les chiffres dévoilés par l'italien Fiat. A Paris, Accor domine le marché après la publication d'une hausse plus forte qu'attendu de son chiffre d'affaires au premier semestre. Peu avant 12h30, les indices CAC 40 et Eurotop 100 s'accordaient respectivement 1,76% à 3 528,77 points et 1,64% à 2 148,85 points.
Les évènements se succèdent pour BP (+3,78% à 402,25 pence). Alors que le Premier ministre britannique David Cameron s'est efforcé mardi d'apaiser la polémique autour de la compagnie pétrolière lors d'une rencontre avec le président américain Barack Obama, le groupe britannique, qui a perdu près de moitié de sa valeur depuis l'explosion de la plate-forme Deepwater le 20 avril, a annoncé la cession de 7 milliards d'actifs à son homologue américain Apache.
A Paris, Accor bondit de 5,11% à 24,36 euros aujourd'hui après la publication de son chiffre d'affaires du premier semestre. Les investisseurs se félicitent de la croissance du groupe, qui ressort supérieure aux attentes, et de la confirmation du redressement de l'activité hôtellerie. Accor a dévoilé un chiffre d'affaires de 2,849 milliards d'euros sur les six premiers mois de l'année, en progression de 6,1% en données publiées et de 4,7% en données comparables. Sur le seul deuxième trimestre, les ventes ont atteint 1,569 million d'euros, en hausse de 7,5%.
Hi-Media chute de 22,65% à 3,45 euros après avoir lancé un avertissement sur ses résultats 2010. L'éditeur de sites internet et fournisseur de solutions de paiement électronique table désormais sur un résultat opérationnel courant comparable à celui publié en 2009. Plusieurs facteurs devraient peser sur le résultat selon lui : les mesures prises pour redresser la rentabilité de certains pays sur l'activité publicité, le déploiement plus agressif des équipes internationales pour le paiement et la performance, et les résultats décevants dans l'activité Publishing et la réorganisation de ce pôle.
Les chiffres macroéconomiques
L'audition du président de la Fed devant le comité bancaire du Sénat est prévue à 16h aux Etats-Unis.
Les statistiques pétrolières hebdomadaires américaines seront publiées à 16h30.
A la mi-séance, l'euro cote 1,2829 face au dollar américain.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.
production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires.