Les marchés européens ont rebondi mercredi après cinq séances consécutives de hausse. Les places boursières ont toutefois réduit leurs gains en fin de journée après une ouverture mitigée à Wall Street. A Paris, Accor s'est distingué après la publication d'un chiffre d'affaires supérieur aux attentes au premier semestre. Le secteur bancaire a également été à l'honneur après les résultats positifs des banques américaines Wells Fargo et de Morgan Stanley. Le CAC 40 a gagné 0,75% à 3 493,92 points et l'Eurotop 100 a progressé de 0,95% à 2 134,33 points.
Les évènements se succèdent pour BP (+3,19% à 399,80 pence). Alors que le Premier ministre britannique David Cameron s'est efforcé mardi d'apaiser la polémique autour de la compagnie pétrolière lors d'une rencontre avec le président américain Barack Obama, le groupe britannique, qui a perdu près de moitié de sa valeur depuis l'explosion de la plate-forme Deepwater le 20 avril, a annoncé la cession de 7 milliards d'actifs à son homologue américain Apache.
A Paris, Accor a bondi de 5,63% à 24,49 euros aujourd'hui après la publication de son chiffre d'affaires du premier semestre. Les investisseurs se félicitent de la croissance du groupe, qui ressort supérieure aux attentes, et de la confirmation du redressement de l'activité hôtellerie. Accor a dévoilé un chiffre d'affaires de 2,849 milliards d'euros sur les six premiers mois de l'année, en progression de 6,1% en données publiées et de 4,7% en données comparables. Sur le seul deuxième trimestre, les ventes ont atteint 1,569 milliard d'euros, en hausse de 7,5%.
Hi-Media a chuté de 26,01% à 3,30 euros après avoir lancé un avertissement sur ses résultats 2010. L'éditeur de sites internet et fournisseur de solutions de paiement électronique table désormais sur un résultat opérationnel courant comparable à celui publié en 2009. Plusieurs facteurs devraient peser sur le résultat selon lui : les mesures prises pour redresser la rentabilité de certains pays sur l'activité publicité, le déploiement plus agressif des équipes internationales pour le paiement et la performance, et les résultats décevants dans l'activité Publishing et la réorganisation de ce pôle.
Les chiffres macroéconomiques
Aux Etats-Unis, les stocks de brut ont progressé la semaine dernière de 400 000 barils alors que les économistes tablaient sur une baisse de 1,4 million de barils. Les stocks d'essence ont augmenté de 1,12 million de barils contre un consensus de + 900 000 barils. Enfin, les stocks de produits distillés, qui incluent le fioul domestique, ont progressé de 3,94 millions de barils, contre un consensus de +1,7 million de barils.
A la clôture, l'euro cote 1,2814 face au dollar américain.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires.
inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.