La Bourse de Paris était en forte baisse mardi en milieu d'après-midi (-1,16%), s'acheminant vers une cinquième séance de baisse d'affilée, dans un marché pénalisé par un manque de confiance notamment dans l'économie nord-américaine.
A 15H50 (13H50 GMT), l'indice vedette cédait 40,42 points à 3.446,03 points dans un volume d'échanges de 1,78 milliard d'euros.
Après une ouverture en hausse (+0,72%) et un début de matinée bien orienté, la cote n'a cessé de se dégrader au fil de la séance alors que les investisseurs se montraient de plus en plus inquiets de la qualité de la reprise outre-Atlantique.
L'annonce d'une chute des mises en chantier de logement aux Etats-Unis a accentué le recul du marché en début d'après-midi.
Par la suite, un début de séance dans le rouge à Wall Street après des publications de grandes sociétés américaines décevantes en terme de chiffre d'affaires, ont achevé de déprimer le marché.
En juin, la construction de logements a continué de se dégrader aux Etats-Unis, où les mises en chantier ont chuté pour le deuxième mois d'affilée, bien plus que prévu. L'indicateur a reculé de 5,0% (549.000 départs de chantiers en rythme annuel), son plus bas niveau depuis octobre 2009.
"Ce chiffre est une nouvelle déception pour le secteur de l'immobilier résidentiel aux Etats-Unis" a souligné une note d'analyse de Natixis.
L'évolution du marché immobilier américain, à l'origine de la crise des "subprime" il y a trois ans, est particulièrement suivie par les milieux financiers car ce secteur est considéré comme un baromètre de la reprise.
Toutes les valeurs cycliques (dépendantes de la conjoncture) était lourdement pénalisées à l'image des titres industriels comme Rhodia (-5,70% à 13,90 euros), Peugeot (-4,19% à 22,38 euros), Renault (-3,09% à 32,2 euros).
Aucune valeur du CAC 40 ne résistait à ce courant vendeur. Hors CAC 40, Hermes International se distinguait (+2,92% à 118,15 euros) après avoir fait état de perspectives prometteuses pour 2010.