Et de six. Les marchés américains ont enregistré une sixième séance consécutive de hausse dans le sillage des résultats supérieurs aux attentes d'Alcoa. Cette première publication d'un membre de l'indice Dow Jones est de bon augure pour le reste de la saison de publication des résultats. Les valeurs financières et technologiques ont été particulièrement recherchées. Intel devait présenter sa performance trimestrielle après la clôture. L'indice Dow Jones a clôturé en hausse de 1,44% à 10 363,02 points tandis que le Nasdaq Composite a progressé de 1,99% à 2242,03 points.
Alcoa a progressé de 1,20% à 11 dollars. Les investisseurs ont salué les résultats supérieurs aux attentes et les perspectives encourageantes dévoilées par le géant de l'aluminium. Dans la foulée de cette publication, JPMorgan a relevé son objectif de cours sur le titre de 15,50 à 16 dollars, tout en réitérant son opinion Neutre. Le broker a révisé à la hausse ses prévisions de résultats 2011 à la faveur de la hausse attendue des prix de l'aluminium dans le sillage de la reprise mondiale.
Les chiffres macroéconomiques
Les Etats-Unis ont enregistré un déficit commercial de 42,3 milliards de dollars au mois de mai, supérieur au consensus Reuters de 39 milliards de dollars. Le déficit s'était élevé à 40,3 milliards de dollars en avril.
Les valeurs à suivre
AIG
Une introduction en bourse d'AIA, la filiale d'assurance-vie asiatique de l'assureur américain American International Group, serait « l'alternative la plus probable » selon les informations de Reuters. L'avenir de cette filiale pourrait se jouer cette semaine, alors que le conseil d'administration d'AIG devrait se réunir pour statuer sur le sujet selon l'agence de presse. Outre la possibilité d'une IPO, d'autres options subsistent, ont précisé les sources de Reuters. Le mois dernier, Prudential a abandonné son offre de 35,5 milliards de dollars sur AIA.
CHEVRON
Chevron a publié lundi soir un point d'activité dans lequel la deuxième compagnie pétrolière américaine annonce une progression des résultats du deuxième trimestre 2010 par rapport au premier. Les performances de la branche amont devraient être en ligne avec celles du premier trimestre, mais les résultats de la branche aval devraient être "nettement supérieurs" au trimestre précédent. La compagnie a également souligné l'impact positif de l'appréciation du dollar.
INTEL
Le numéro un mondial du secteur des semi-conducteurs Intel présentera ses résultats du deuxième trimestre après la clôture. Les analystes tablent en moyenne sur un bénéfice par action de 43 cents et un chiffre d'affaires de 10,25 milliards de dollars. Pour cette période, la firme de Santa Clara (Californie) table sur un chiffre d'affaires de 10,2 milliards d'euros, à 400 millions de dollars prés. Intel vise également une marge brute de 62%, à deux points près.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
ISM (indice) : L'ISM, l'association des directeurs d'achats américains (Institut for Supply Management, anciennement NAPM) publie, le premier jour ouvré de chaque mois, à 16h00 (heure de Paris), un rapport sur l'activité du secteur manufacturier d'après son enquête réalisée au cours du mois précédent auprès de responsables des achats de plus de 400 entreprises de 20 secteurs manufacturiers.
Le volet le plus attendu de ce "Report On Business" est l'indice composite Purchasing Managers Index (qui combine les indicateurs spécifiques du niveau des prises de commandes, de la production, de l'emploi, des livraisons et des stocks). Cet indice PMI s'avère un très bon indicateur avancé de l'économie. On considère qu'au-delà de 50 %, il signale une expansion du secteur manufacturier, et une contraction en deçà, et qu'un indice qui se maintient durablement sous les 42,7 % signale une contraction de l'ensemble de l'économie.
Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire.
Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé.