La Bourse de Paris se repliait lundi matin dans les premiers échanges, le CAC 40 reculant de 0,11%, dans un marché fébrile avant la saison des résultats trimestriels, et tiré vers le bas par les valeurs bancaires.
A 09H40 (07H40 GMT), l'indice CAC perdait 4,02 points à 3.550,46 points, après avoir ouvert en légère hausse de 0,23%.
Il s'était adjugé la semaine dernière, en l'espace de quatre séances, un rebond de plus de 6,6%, mais dans un marché caractérisé par des volumes d'échanges très modérés.
En l'absence de publication macroéconomique majeure ce lundi, le marché faisait preuve de fébrilité, alors que les prochains jours marqueront le début de la saison des résultats pour le deuxième trimestre aux Etats-Unis, inaugurée lundi après Bourse par le géant de l'aluminium Alcoa.
"Pas de vacances pour les investisseurs: cette semaine sera déterminante pour l'orientation des marchés, avec le début de la saison des résultats, mais aussi des publications économiques décisives sur juin" aux Etats-Unis, commentait lundi matin Christian Parisot, économiste chez le courtier Aurel.
"Cette semaine devrait être marquée par de la volatilité au détriment d'une véritable tendance sur les marchés actions. Les attentes sur les résultats sont élevées de la part des investisseurs: ils ne seront pas très surpris par les publications mais ils ne seront pas déçus", a-t-il estimé.
Les valeurs industrielles prenaient dans les premiers échanges la tête de la cote parisienne, Sanofi-Aventis s'adjugeant 0,82% à 47,93 euros et STMicroelectronics 0,74% à 6,57 euros.
L'Oreal, dont les résultats pour le premier semestre sont attendus après Bourse, gagnait 0,41% à 83,17 euros.
En revanche, les valeurs bancaires ressortaient en net recul, et pesaient fortement sur le marché, à l'instar de Crédit Agricole (-1,87% à 9,09 euros), BNP Paribas (-1,62% à 49,28 euros) et de Société Générale (-1,88% à 37,67 euros).
Hors CAC 40, Zodiac Aerospace voyait son titre bondir de 2,07% à 40,61 euros: l'équipementier aéronautique a annoncé dimanche avoir rejeté une offre de fusion émanant de Safran, en estimant que l'opération présentait des risques de "destruction de valeur".