La Bourse de New York peinait à confirmer son rebond de la veille, se retrouvant sans direction claire à la mi-journée, malgré le recul plus fort qu'attendu des inscriptions au chômage aux Etats-Unis: le Dow Jones gagnait 0,21% mais le Nasdaq s'affaissait de 0,30%.
Vers 16H00 GMT, le Dow Jones Industrial Average prenait 21,34 points à 10.039,62 points, tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, abandonnait 6,51 points à 2.152,96 points.
L'indice élargi Standard & Poor's 500 était quasi stable (-0,01% ou 0,09 point) à 1.060,18 points.
Wall Street avait fortement progressé mercredi, le Dow Jones gagnant 2,82% grâce à un bond des valeurs bancaires et terminant à plus de 10.000 points pour la première fois depuis fin juin, tandis que le Nasdaq et le S&P 500 avaient tous les deux pris 3,13%.
"Les partisans de la hausse sont fatigués, mais ils vont essayer de défendre les 10.000 points", a estimé Joseph Hargett, de Schaeffer's Investment Research.
La progression des indices ralentissait en fin de matinée par rapport à l'ouverture, où ils avaient profité de l'élan donné par la publication de chiffres un peu meilleurs qu'attendu sur l'emploi.
Les nouvelles inscriptions au chômage aux Etats-Unis la semaine passée ont reculé plus fortement que prévu, mais se sont tout de même encore chiffrées à 454.000.
"Hier, on a eu une grosse journée sur fond d'une actualité relativement mince, mais avec beaucoup d'achats de couverture lorsque le S&P 500 a passé la barre des 1.040 points", très surveillée par les techniciens, a résumé Marc Pado, de Cantor Fitzgerald.
"Il y a pour sûr bien plus à venir, mais pas tout de suite", a estimé l'analyste, expliquant qu'une progression soutenue allait requérir "de meilleurs résultats d'entreprises la semaine prochaine" avec l'ouverture de la saison des résultats.
Outre les chiffres hebdomadaires du chômage, les chiffres des ventes des grands magasins de détail pour juin se sont révélés encourageants pour la situation du consommateur américain.
Par ailleurs, le Fonds monétaire international a écarté jeudi la possibilité d'une nouvelle récession mondiale, malgré les turbulences traversées par un secteur financier de moins en moins stable.
Il a même relevé sa prévision de croissance mondiale pour 2010 à 4,6% contre 4,2% estimé en avril.
Le marché obligataire reculait. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans montait à 3,014% contre 2,980% mercredi soir, et celui du bon à 30 ans à 3,984% contre 3,954% la veille.