La Bourse de Paris a effacé ses gains mercredi après-midi, le CAC 40 progressant seulement de 0,03% après la publication de deux indicateurs décevants aux Etats-Unis, sur l'emploi et l'industrie.
A 16H09 (14H09 GMT), l'indice vedette avançait de 1,11 point à 3.434,10 points dans un volume d'échanges de 2,418 milliards d'euros.
Après avoir perdu 4% la veille, le marché parisien a rebondi mercredi dans la matinée, accueillant favorablement la fin d'une opération de la Banque centrale duropéenne (BCE). Il gagnait plus de 1,10% à la mi-journée.
L'institution de Francfort a prêté 131,9 milliards d'euros sur trois mois à 171 banques de la zone euro. Un montant qui s'avère bien inférieur aux attentes des analystes et prouve que les besoins de liquidités des banques de la zone euro ne sont pas aussi importants qu'on pouvait s'y attendre.
Cette opération était d'autant plus surveillée qu'elle survient à la veille d'un remboursement d'un prêt de 442 milliards d'euro à la BCE, considéré comme le véritable test du marché.
En dépit de ses nouvelles rassurantes, le marché a été refroidi par la baisse des créations d'emplois dans le secteur privé aux Etats-Unis, après une série de statistiques inquiétantes sur la santé de l'économie américaine.
Les créations d'emplois ont chuté en juin, selon l'enquête du cabinet de conseil ADP publiée deux jours avant les statistiques officielles de l'emploi.
En outre, l'activité économique dans la région de Chicago a légèrement ralenti en juin à 59,1, un chiffre toutefois conforme aux attentes du marché.
Côté valeurs, les bancaires étaient toujours soutenues par le résultat du prêt de la BCE. Crédit Agricole était en tête du CAC 40 (+3,31% à 8,62 euros), suivi par Société Générale (+1,83% à 44,55 euros).
Sanofi-Aventis avançait de 1,10% à 49,22 euros après avoir annoncé la cession de deux sites de recherche et développement à l'américain Covance.
En revanche, Accor perdait 1,92% à 38,29 euros, au lendemain du vote ayant validé la scission du groupe.