La Bourse de Paris restait orientée dans le vert lundi après-midi (+0,36%) à la faveur d'un indicateur américain favorable sur la consommation des ménages, mais dans un marché toujours fragile et qui manquait d'assurance.
A 15H50 (13H50 GMT), l'indice vedette gagnait 12,85 points pour s'inscrire à 3.533,71 points dans un volume d'échanges de 1,59 milliard d'euros.
Après une évolution en dents de scie en début de matinée, le marché a pris résolument une tendance haussière confortée par des opérations de rachats avant la clôture des comptes semestriels, mais dans un marché toutefois très prudent avant la statistique mensuelle sur l'emploi aux Etats-Unis attendue vendredi.
La bonne tenue de l'indice a été confortée par l'indicateur sur la consommation aux Etats-Unis, qui a progressé plus que prévu en mai, et par une ouverture en progression de Wall Street lundi.
Mais la hausse est fragile, indique-t-on dans les salles de marché où l'on s'inquiète toujours de l'évolution de l'économie mondiale.
Aux Etats-Unis, les dépenses de consommation des ménages ont augmenté en mai de 0,2% en rythme annuel par rapport à avril, après un mois de stagnation. Les analystes avaient anticipé une hausse de 0,1%.
Parmi les valeurs en baisse, on notait les bancaires, toujours malmenées par l'incertitude qui règne sur les projets de taxation bancaire. Le G20 n'a pas apporté de clarifications à ce sujet: Dexia (-1,33% à 3,10 euros), Crédit Agricole (-1,12% à 8,39 euros), Société Générale (-0,56% à 35,56 euros) en pâtissaient.
En revanche, les valeurs automobiles Renault (+2,15% à 32,03 euros), Peugeot (+2,21% à 22,14 euros) s'affichaient toujours en nette hausse.