Les marchés actions ont clôturé mercredi en ordre dispersé une séance hésitante. La fin de journée a été marquée par la publication du communiqué de la Fed. La banque centrale n'a pas modifié ses taux d'intérêt et souligné la fragilité de la reprise économique en cours. Elle a confirmé le maintien d'une politique monétaire accommodante durant une période prolongée. Peu avant, les investisseurs avaient accueilli défavorablement la baisse nettement supérieure aux attentes des ventes de logements anciens. Le Dow Jones a gagné 0,05% à 10298,44 points. Le Nasdaq a cédé 0,33% à 2254,23 points.
Adobe a cédé 7,3% malgré la publication de résultats trimestriels supérieurs aux attentes. Les investisseurs s'inquiètent des conséquences de la faiblesse de l'euro sur les ventes du groupe. Au deuxième trimestre clos le 4 juin, le fabricant de logiciels a réalisé un bénéfice en hausse de 18% à 148,6 millions de dollars, soit 28 cents par action. Hors exceptionnels, le bpa ressort à 0,44 dollar contre un consensus de 0,42 dollar, selon Thomson Reuters. Le chiffre d'affaires a grimpé de 34% à 943 millions de dollars. Les analystes tablaient sur 906 millions de dollars.
Les chiffres économiques du jour
Les ventes de logements neufs aux Etats-Unis se sont effondrées de 32,7% au mois de mai à 300 000 unités contre 410 000 attendu par le marché. Il s'agit de la plus forte baisse jamais enregistrée en pourcentage, et d'un plus bas historique en termes d'unités vendues.
Les valeurs à suivre aujourd'hui
ADOBE
Adobe Systems a publié des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, soutenus par le succès de la nouvelle version de sa gamme de logiciels Creative Suite. Au deuxième trimestre clos le 4 juin, le fabricant de logiciels a réalisé un bénéfice en hausse de 18% à 148,6 millions de dollars, soit 28 cents par action. Hors exceptionnels, le BPA ressort à 0,44 dollar contre un consensus de 0,42 dollar, selon Thomson Reuters. Le chiffre d'affaires a progressé de 34% à 943 millions de dollars. Les analystes tablaient sur 906 millions de dollars.
PHILIP MORRIS
Philip Morris International a revu à la baisse ses prévisions de résultats annuels en raison de la faiblesse de l'euro. Le fabricant de cigarettes a annoncé aux analystes présents à sa réunion investisseurs organisée à Lausanne que son bénéfice par action ressortirait en 2010 entre 3,70 et 3,80 dollars par action, contre entre 3,75 et 3,85 dollars auparavant. Les analystes tablaient en moyenne sur un résultat hors exceptionnels de 3,77 dollars par action, selon Thomson Reuters.
RED HAT
L'éditeur américain de logiciels Red Hat a publié des résultats du premier trimestre en hausse, soutenus par les ventes de son système d'exploitation libre Linux. Sur les trois premiers mois de son exercice 2010/2011, période close le 31 mai, le groupe a réalisé un bénéfice net en hausse de 30% à 24,1 millions de dollars, ou 12 cents par action. Hors exceptionnels, le BPA ressort à 18 cents, en ligne avec les attentes de Wall Street. Le chiffre d'affaires s'est établi à 209,1 millions de dollars, en progression de 20%, au dessus du consensus de 209,1 millions élaboré par Thomson Reuters.
SECTEUR BANCAIRE
Wells Fargo a abaissé ses estimations de résultats sur plusieurs valeurs du secteur bancaire américain. Le broker attend en effet une baisse des volumes d'activité dans la banque d'investissement. Il a maintenu son opinion Surperformance sur Bank of America et Goldman Sachs, et son opinion Performance en ligne sur JPMorgan et Morgan Stanley.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Indicateurs avancés du Conference Board (indice des) : cet indice est calculé à partir de dix statistiques économiques, comprenant notamment les commandes dans l'industrie, les demandes hebdomadaires d'allocation chômage, l'indice S&P500, la confiance des ménages, l'écart de taux entre celui à dix ans et celui au jour le jour... Il est utilisé par les économistes pour anticiper l'évolution de l'activité dans les trois à six prochains mois.
Indice de la Fed de Philadelphie : il s'agit de l'un des premiers indices d'activité régionale publiés chaque mois pour le secteur manufacturier. Un indice supérieur à 0 signale une expansion du secteur et inversement. Son intérêt pour les investisseurs est relativement limité en raison de sa forte volatilité.
Le secteur manufacturier de la région de Philadelphie est relativement similaire à celui de l'ensemble des Etats-Unis. 250 entreprises sont interrogées sur leur activité actuelle (emploi, commandes, livraisons,...) et sur leurs perspectives à six mois.