Les futures sur indices prédisent une ouverture en hausse des marchés américains après une correction de deux jours. Les investisseurs attendent notamment aujourd'hui les déclarations de la Réserve fédérale concernant sa politique monétaire. Autre indicateur en vue, les chiffres des ventes de logements neufs au mois de mai aux Etats-Unis, qui seront publiés à 16h. Peu avant l'ouverture, les futures sur indices Nasdaq 100 et S&P 500 progressaient respectivement de 0,53% à 1 888,25 points et de 0,55% à 1 096,50 points.
Hier à Wall Street
Les marchés américains ont terminé la séance de mardi en baisse après avoir passé une partie de la journée dans un climat incertain. Le recul surprise des ventes de logements anciens a pesé sur la tendance. Le secteur de l'énergie a par ailleurs reculé sur fond de repli des cours du brut. Les annonces contradictoires concernant le moratoire de six mois décrété par l'administration sur les forages en eau profonde a également inquiété les investisseurs. Sur la séance, le Dow Jones a reculé de 1,43% à 10 293,52 points et le Nasdaq a perdu 1,19% à 2 261,80 points.
Les chiffres macroéconomiques
Les ventes de logements neufs au mois de mai aux Etats-Unis sont attendues à 16h.
La décision de politique monétaire des Etats-Unis sera dévoilée à 20h15.
Les valeurs à suivre
ADOBE
Adobe Systems a publié des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, soutenus par le succès de la nouvelle version de sa gamme de logiciels Creative Suite. Au deuxième trimestre clos le 4 juin, le fabricant de logiciels a réalisé un bénéfice en hausse de 18% à 148,6 millions de dollars, soit 28 cents par action. Hors exceptionnels, le BPA ressort à 0,44 dollar contre un consensus de 0,42 dollar, selon Thomson Reuters. Le chiffre d'affaires a progressé de 34% à 943 millions de dollars. Les analystes tablaient sur 906 millions de dollars.
PHILIP MORRIS
Philip Morris International a revu à la baisse ses prévisions de résultats annuels en raison de la faiblesse de l'euro. Le fabricant de cigarettes a annoncé aux analystes présents à sa réunion investisseurs organisée à Lausanne que son bénéfice par action ressortirait en 2010 entre 3,70 et 3,80 dollars par action, contre entre 3,75 et 3,85 dollars auparavant. Les analystes tablaient en moyenne sur un résultat hors exceptionnels de 3,77 dollars par action, selon Thomson Reuters.
RED HAT
L'éditeur américain de logiciels Red Hat a publié des résultats du premier trimestre en hausse, soutenus par les ventes de son système d'exploitation libre Linux. Sur les trois premiers mois de son exercice 2010/2011, période close le 31 mai, le groupe a réalisé un bénéfice net en hausse de 30% à 24,1 millions de dollars, ou 12 cents par action. Hors exceptionnels, le BPA ressort à 18 cents, en ligne avec les attentes de Wall Street. Le chiffre d'affaires s'est établi à 209,1 millions de dollars, en progression de 20%, au dessus du consensus de 209,1 millions élaboré par Thomson Reuters.
SECTEUR BANCAIRE
Wells Fargo a abaissé ses estimations de résultats sur plusieurs valeurs du secteur bancaire américain. Le broker attend en effet une baisse des volumes d'activité dans la banque d'investissement. Il a maintenu son opinion Surperformance sur Bank of America et Goldman Sachs, et son opinion Performance en ligne sur JPMorgan et Morgan Stanley.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Indice de la Fed de Philadelphie : il s'agit de l'un des premiers indices d'activité régionale publiés chaque mois pour le secteur manufacturier. Un indice supérieur à 0 signale une expansion du secteur et inversement. Son intérêt pour les investisseurs est relativement limité en raison de sa forte volatilité.
Le secteur manufacturier de la région de Philadelphie est relativement similaire à celui de l'ensemble des Etats-Unis. 250 entreprises sont interrogées sur leur activité actuelle (emploi, commandes, livraisons,...) et sur leurs perspectives à six mois.
Indicateurs avancés du Conference Board (indice des) : cet indice est calculé à partir de dix statistiques économiques, comprenant notamment les commandes dans l'industrie, les demandes hebdomadaires d'allocation chômage, l'indice S&P500, la confiance des ménages, l'écart de taux entre celui à dix ans et celui au jour le jour... Il est utilisé par les économistes pour anticiper l'évolution de l'activité dans les trois à six prochains mois.