La Bourse de Paris a terminé en forte baisse mercredi (-1,71%) dans le sillage d'un mouvement de consolidation entamé mardi, et fortement secouée par un chiffre américain décevant dans l'immobilier qui relance les interrogations sur la vitalité de l'économie outre-Atlantique.
A la clôture, l'indice vedette lâchait 63,53 points pour s'inscrire à 3.641,79 points, dans un volume de transactions de 3,48 milliards d'euros.
Dans le rouge depuis l'ouverture de la séance, la place parisienne a par la suite encaissé deux mauvaises nouvelles coup sur coup: le recul en juin pour le deuxième mois consécutif de l'indice composite des directeurs d'achats (PMI) de la zone euro et un nouveau mauvais chiffre dans l'immobilier américain.
"C'est cette statistique qui a vraiment fait du mal au marché car elle s'ajoute à une série d'indicateurs américains décevants (mauvais chiffres sur l'emploi, sur les ventes de détail, sur la construction). Et l'on recommence à se poser des questions sur la vitalité de l'économie outre-Atlantique", a indiqué Yves Marçais, vendeur d'actions chez Global Equities.
Vivendi a affiché la plus forte baisse du CAC 40 (-3,09% à 17,43 euros). Selon la presse indienne, le groupe serait intéressé par une prise de participation dans le capital de Reliance, deuxième opérateur mobile indien. Interrogé, Vivendi a "démenti formellement" mais le titre continuait malgré tout à céder du terrain.
Parmi les fortes baisses on note les valeurs liées aux matières premières, pénalisées par le repli du pétrole sur fond de crainte de ralentissement économique. En première ligne, ArcelorMittal (-3,20% à 25,96 euros) tiré à la baisse également par les propos de son dirigeant Lakshmi Mittal, estimant que la demande d'acier dans les pays riches ne retrouveraient pas leur niveau d'avant la crise avant 2012.
Aucune valeur du CAC 40 ne figurait parmi les hausses.