La Bourse de Paris creusait ses pertes mardi en fin de matinée, le CAC 40 cédant 1,60%, sur des prises de bénéfices et un recul du secteur bancaire après la dégradation de la note de BNP Paribas et les révisions à la baisse de Crédit Agricole sur sa filiale grecque.
A 12H05 (10H05 GMT), l'indice vedette perdait 59,68 points à 3.676,47 points dans un volume d'échanges de 1,251 milliard d'euros. Il avait gagné 1,33% lundi, enregistrant sa neuvième séance de hausse consécutive.
Le marché parisien reprenait son souffle après sa hausse de plus de 8% depuis le 9 juin et les investisseurs montraient une certaine défiance à l'encontre des valeurs bancaires qui avaient également profité de ce rebond.
Le secteur était pénalisé par la dégradation de la note de BNP Paribas par l'agence de notation financière Fitch, une annonce qui "ne devrait peser que marginalement sur le coût de refinancement" de la banque, a toutefois estimé Pierre Chédeville, analyste au CM-CIC Securities.
En outre, Crédit Agricole a fait savoir dans un communiqué que le coût du risque (impayés) de sa filiale grecque Emporiki va peser 450 millions d'euros de plus que prévu sur ses comptes pour la période 2010-2013.
Cette annonce pesait sur le titre qui enregistrait la plus forte baisse du CAC 40 (-5,61% à 9,40 euros).
Société Générale qui possède également une filiale en Grèce perdait 5,32% à 36,80 euros et BNP Paribas 3,55% à 48,52 euros.
Le titre ArcelorMittal qui avait bondi lundi après l'annonce de Pékin sur le yuan perdait 3,39% à 25,25 euros.
Quelques valeurs défensives tiraient leur épingle du jeu, comme Danone (+1,06% à 44,97 euros) et Sanofi-Aventis (+0,48% à 50,24 euros) lequel a signé un accord avec l'américain Regulus pour développer et commercialiser de nouvelles molécules, pouvant se traduire par des avancées dans la lutte contre le cancer et l'insuffisance cardiaque.