Les marchés actions américains ont clôturé vendredi dernier en légère hausse, soutenus par les valeurs liées à l'énergie et aux matières premières. Sur la semaine écoulée, le S&P 500 et le Dow Jones ont progressé de 2,4% tandis que le Nasdaq Composite a gagné 3%. Les investisseurs ont salué les améliorations concernant la crise de la dette en Europe (succès d'une émission obligataire en Espagne, commentaires rassurants des autorités sur les résultats des "stress-tests" réalisés sur les principales banques européennes). Le Dow Jones a gagné 0,16% à 10450,64 pts, le Nasdaq, 0,11% à 2309,80 pts.
Le groupe aurifère canadien coté à Wall Street Barrick Gold a gagné 3,48% à 46,38 dollars soutenu par la flambée de l'or. Le métal précieux n'en finit plus de décrocher des records : il a fini la semaine en passant vendredi le seuil de 1.260 dollars l'once, poussé par un regain de craintes des investisseurs sur les dettes souveraines en Europe et la solidité de la reprise économique mondiale.
Les chiffres économiques du jour
Aucune publication d'importance n'était attendue.
Les valeurs à suivre aujourd'hui
BP
Moody's a abaissé sa note sur la major pétrolière BP de trois échelons, passant de Aa2 à A2 pour sa note de crédit. L'agence de notation explique cette décision par l'aggravation de l'impact de la marée noire dans le golfe du Mexique. Moody's précise que l'ensemble des notes du groupe restent sous surveillance.
CITIGROUP
Citigroup chercherait à lever plus de 3 milliards de dollars cette année pour alimenter ses activités de private equity et sa structure de hedge funds selon Bloomberg. La filiale Citi Capital Advisors serait à la recherche de 1,5 milliard de dollars pour le private equity et de 750 millions pour les hedge funds, selon les sources de l'agence. Citi prévoirait par ailleurs de lever 1 milliard de dollars supplémentaire pour ses hedge funds l'année prochaine.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Indicateurs avancés du Conference Board (indice des) : cet indice est calculé à partir de dix statistiques économiques, comprenant notamment les commandes dans l'industrie, les demandes hebdomadaires d'allocation chômage, l'indice S&P500, la confiance des ménages, l'écart de taux entre celui à dix ans et celui au jour le jour... Il est utilisé par les économistes pour anticiper l'évolution de l'activité dans les trois à six prochains mois.
Indice de la Fed de Philadelphie : il s'agit de l'un des premiers indices d'activité régionale publiés chaque mois pour le secteur manufacturier. Un indice supérieur à 0 signale une expansion du secteur et inversement. Son intérêt pour les investisseurs est relativement limité en raison de sa forte volatilité.
Le secteur manufacturier de la région de Philadelphie est relativement similaire à celui de l'ensemble des Etats-Unis. 250 entreprises sont interrogées sur leur activité actuelle (emploi, commandes, livraisons,...) et sur leurs perspectives à six mois.