(AOF / Funds) - Dans un contexte où les opportunités de diversification en obligations souveraines à l'intérieur de la zone euro sont désormais très rares, Nordea cherche à souligner les avantages, en termes de qualité de crédit, de rendement et de liquidité des obligations d'Etats nordiques. "Dans le mouvement actuel de "Flight to quality", les investisseurs privilégient la dette allemande ou française. Ces obligations souveraines sont de relativement bonne qualité mais offrent, de facto, un potentiel de diversification très limité au sein de la zone euro" note le gestionnaire.
Au cours des dix dernières années, les pays scandinaves ont bien géré leurs finances publiques, tout en enregistrant une croissance supérieure grâce à une forte compétitivité. Aujourd'hui, les niveaux de leurs déficits budgétaires comme de leurs endettements publics sont parmi les plus faibles en Europe, souligne Nordea.
Le Danemark, tout d'abord, a été plutôt épargné par la crise (faible ralentissement économique, reprise rapide), avec un taux de chômage stabilisé à 4,2%, des indicateurs de confiance élevés, ainsi qu'une demande privée et publique dynamique.
Ensuite, en Suède, la croissance est attendue à 3% par le gestionnaire, la compétitivité de l'économie suédoise reposant en grande partie sur une balance commerciale excédentaire. Parmi les secteurs les plus performants à l'export : les télécommunications, l'automobile et l'industrie pharmaceutique.
Enfin, l'économie norvégienne est "un exemple réussi de mixité public-privé, avec un Etat très présent dans certaines activités stratégiques (pétrole, hydroélectricité, télécommunications, finance), combiné à un secteur privé concurrentiel et prospère. La situation des finances publiques est très saine avec un déficit de seulement 0,5% (à fin 2009)". Signe d'un redémarrage économique anticipé, la banque centrale norvégienne avait d'ailleurs été la première en Europe à relever ses taux d'intérêt, dès octobre 2009.