Selon une source de marché, CA Cheuvreux a relevé son objectif de cours sur Bourbon de 42 à 45 euros tout en réitérant son opinion Surperformance.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les forces de la valeur
- Dans un contexte de redémarrage des dépenses mondiales d'Exploration/Production, les dépenses sismiques, situées en amont de la chaîne, devraient bénéficier d'une reprise en cours d'année.
- Avec une flotte recentrée et modernisée, CGG Veritas dispose d'atouts pour bénéficier du prochain cycle haussier et réduire l'écart de profitabilité, entre autres avec PGS.
- CGG Veritas profite de la montée en puissance de nouvelles technologies de sismique, dans lesquelles il a déjà beaucoup investi.
- Le groupe présente une taille critique dans chacun de ses métiers grâce à une politique de croissance externe (Sercel, Exploration Resources, Veritas).
- Le groupe est leader dans les activités terrestres. Les tendances de cette branche restent bonnes avec des contrats moyen terme, d'où une meilleure visibilité.
- Sercel reste la référence dans le domaine des équipements avec une structure de coûts pour l'essentiel flexible. Le récent rapprochement entre ION et BGP ne remet pas en cause l'avance technologique de Sercel.
- La fusion avec Veritas donne au nouveau groupe une forte réactivité opérationnelle, une protection des marges et une flexibilité financière inconcevable avant en bas de cycle. Les leviers sur les résultats seront importants en sortie de crise
Les faiblesses de la valeur
- Premier maillon de la chaîne des services pétroliers, le secteur de la sismique est le plus exposé aux réductions rapides des dépenses des compagnies pétrolières. Il est donc ultra cyclique.
- Le secteur du sismique n'est pas encore concentré, ce qui conduit à d'importantes surcapacités en bas de cycle et de fait intensifie la pression concurrentielle.
- L'ampleur des charges exceptionnelles comptabilisées au quatrième trimestre 2009 devraient peser sur le titre d'autant que celui-ci affiche des multiples de valorisation élevés au sein de son secteur.
Comment suivre la valeur
- Comme toutes les sociétés parapétrolières, le groupe est fortement dépendant de l'investissement des compagnies pétrolières qui doivent investir dans la sismique, dans l'optique du renouvellement de leurs réserves pétrolières.
- Par ailleurs, pour certains spécialistes, le nombre de forages pétroliers et gaziers réalisés dans le monde est un indicateur intéressant de mesure du niveau de la demande en services para-pétroliers. Il est publié chaque semaine par la société américaine Baker Hughes.
- 2009 a été synonyme de baisse du marché de la sismique (-25/30%) et de recentrage de la flotte, 2010 sera l'année de la consolidation et d'une amorce de reprise, 2011 celle d'un nouveau cycle enclenché.
- Le groupe, techniquement opéable avec un flotant supérieur à 80 %, fait plus souvent figure de prédateur potentiel.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Pétrole et parapétrolier
fitch ratings souligne que les majors pétrolières européennes seraient fragilisées si le cours du baril de pétrole rechutait. Depuis le mois d'octobre, ce cours évolue entre 70 et 80 dollars. De nombreux analystes estiment que le cours du pétrole pourrait baisser au second trimestre du fait de la fin des plans de relance dans les économies développées, et d'une demande en retrait au printemps. Fitch considère que l'industrie pétrolière européenne doit non seulement affronter une baisse de la demande de produits pétroliers mais aussi des marges de raffinage, tombées à leur plus bas niveau en 15 ans. Toutefois, l'AIE (Agence internationale de l'énergie) a légèrement revu à la hausse sa prévision de demande mondiale de pétrole cette année. Elle devrait croître de 1,8% par rapport à 2009, tirée par les pays émergents comme la Chine, contre 1,7% prévu auparavant. En 2009 cette demande avait enregistré une baisse historique de 1,5%. En 2010, la consommation devrait atteindre 86,5 millions de barils par jour. Dans les pays de l'OCDE, l'AIE prévoit une stagnation de la consommation, après une chute de 4,4% en 2009.