(AOF / Funds) - A côté des incertitudes qui continueront de peser sur l'euro (financement des Etats, rôle de la BCE) de nombreux facteurs vont également soutenir le dollar par rapport à la monnaie unique, observe BNP Paribas. Les perspectives de croissance sont meilleures aux Etats-Unis que dans la zone euro, où la progression du PIB devrait à peine atteindre 1% en 2010.
A l'inverse aux Etats-Unis, le redressement de la consommation se confirme (les ventes de détail ont augmenté pour le septième mois consécutif, avec +0,4% m/m en avril) et la reprise du secteur manufacturier s'amplifie (la production a progressé de 1% en avril comme en mars).
Dans ces conditions, le resserrement monétaire de la Fed devrait être plus précoce que celui de la BCE et la hausse des rendements longs américains probablement plus marquée que celle des taux européens.
La parité EUR/USD devrait donc reculer davantage pour approcher 1,20 relativement rapidement. Elle pourrait passer sous ce niveau à un HORIZON de 6 mois. Face à la rapidité du mouvement et aux risques d'emballement de celui-ci, des interventions des Banques centrales du G7 ne peuvent être exclues.