Selon une source de marché, Bank of America-Merrill Lynch a relevé son objectif de cours de 30 euros à 31 euros et a maintenu son opinion Sous-performance sur Arkema, suite à la publication des résultats au premier trimestre 2010. Le broker a relevé ses prévisions de bénéfices sur l'exercice 2010.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- L'ancienne branche chimie de Total a remodelé son profil en profondeur depuis son introduction en Bourse en 2006.
- Arkema a mis l'accent sur la restauration de sa rentabilité en misant sur les produits de très haute performance, l'innovation et la productivité.
- Touché de plein fouet par la crise, le groupe a mis l'accent sur la préservation de sa situation financière. Le programme de réduction de coûts a été accéléré. Son taux d'endettement net est de seulement 20 %, ce qui est rare dans le secteur.
- Arkema n'exclut pas à moyen terme des opérations de croissance externe « très ciblées et consolidantes », selon ses termes.
Les points faibles de la valeur
- La forte dépendance d'Arkema aux zones géographiques à faible potentiel de croissance (Europe et Amérique du nord), sa présence toujours limitée dans les pays émergents (moins de 20% du chiffre d'affaires, contre 30% en moyenne pour ses concurrents) et sa forte exposition aux produits Vinyliques en Europe où les conditions de marché restent très difficiles, incitent nombre d'analystes à privilégier d'autres valeurs du secteur.
- La reprise de l'activité du groupe dépend de la vigueur de la reprise économique mondiale. La crise a déjà obligé le groupe à décaler d'un an son objectif de 12 % de marge brute d'exploitation à l'HORIZON 2011.
Comment suivre la valeur
- Arkema est une valeur cyclique. Elle est particulièrement sensible à la conjoncture économique et à l'évolution des coûts des matières premières.
- C'est également une valeur de restructuration. Elle pourrait aussi faire l'objet de spéculation avec la reprise du cycle des Fusions & Acquisitions.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Produits de base - Chimie
La chimie est la première industrie consommatrice de produits énergétiques en France en constituant 41% des besoins totaux de l'industrie nationale. Le pétrole et le gaz représentent environ 70% du coût total des matières premières pour les entreprises chimiques françaises. L'industrie chimique en France est le second producteur européen et le cinquième producteur mondial. Avec un chiffre d'affaires de 85,8 milliards d'euros en 2008 et 182.140 salariés, elle est un des tout premiers secteurs industriels en France.