La Bourse de Paris a terminé jeudi en hausse (+1,42%), après deux séances de nette baisse, le marché profitant notamment d'une accalmie sur la Grèce.
L'indice vedette a pris 53,62 points à 3.840,62 points, dans un volume d'échanges nourri de 5,069 milliards d'euros. Il avait lâché quelque 5% au cours des deux précédentes séances.
Après des premiers échanges relativement calmes, le marché parisien est reparti dans le vert, rassuré par les déclarations de responsables européens sur les négociations portant sur le plan d'aide à la Grèce. En début d'après-midi, ils ont indiqué qu'elles étaient "sur le point d'être terminées".
De leur côté, les parlementaires allemands, jusqu'à présent réticents à aider Athènes, ont indiqué ne pas s'opposer à un processus législatif accéléré pour débloquer l'aide à ce pays, tandis que la France s'est dite "totalement déterminée à soutenir l'euro et la Grèce", dont le plan de sauvetage est "crédible".
"Les discours sur la Grèce ont certainement rassuré le marché, qui avait été pris dans une spirale négative avec une peur derrière sur le Portugal et l'Espagne, même si cela reste fragile", a expliqué Frédéric Rozier, gestionnaire de fonds chez Meeschaert Gestion Privée.
"Ce n'est qu'une reprise technique. On avait baissé de 5% en deux jours donc le marché avait besoin de souffler. Tant qu'on n'aura pas repris 3%, on ne pourra pas considérer que la crise sur les dettes souveraines grecque, portugaise et espagnole est derrière nous", a toutefois nuancé Arnaud de Champvallier, directeur de la gestion chez Turgot Asset Management.
Présentes en Grèce via des filiales, les banques Société Générale et Crédit Agricole en ont profité pour regagner un peu de terrain, de respectivement 0,35% à 41,06 euros et de 0,45% à 11,10 euros, après avoir reculé au cours des séances précédentes.