(AOF / Funds) - « les investisseurs seraient avisés d'augmenter leur exposition aux actions », conseille Banque Leonardo dans une note intitulée « Buy in may and go away ». Le stratège souligne d'une part que l'appétence pour le risque privé, telle qu'on peut la mesurer en Europe par les indices iTraxx, n'a pas été davantage affectée que Wall Street par la crise grecque. Pour François Chevallier, cette crise grecque n'est pas contagieuse pour l'économie européenne.
Il met également en avant le fait que l'indice des directeurs d'achat (PMI) composite de la zone euro est à son plus haut niveau depuis le premier semestre 2007 à 56,5 et cible une croissance proche de 3%. « Pour la première fois, l'Europe ne souffre d'aucun décalage conjoncturel par rapport aux Etats-Unis », souligne François Chevallier.
Il fait cependant aussi remarquer que la pérennité de la reprise reste hypothéquée à terme par la rente immobilière en Europe, le désendettement des Américains et les montagnes de déficits et de dettes publics du monde développé.