La Bourse de Paris a terminé sur une hausse vendredi (+0,68%) dans un marché animé par les derniers développements de la situation en Grèce et soutenu par de bonnes nouvelles macroéconomiques ainsi que par un courant acheteur après deux séances de baisse.
A la clôture, l'indice vedette s'est adjugé 26,65 points pour s'inscrire à 3.951,30 points dans un volume de transactions étoffé avec 4,23 milliards d'euros.
Après avoir commencé la journée quasi à l'équilibre, le marché s'est redressé dans le courant de la journée, sous l'effet de plusieurs nouvelles favorables et soutenu également par un courant de chasses aux bonnes affaires, après plusieurs séances de baisse.
"Des nouvelles macroéconomiques satisfaisantes -- bon climat des affaires en Allemagne et excellent indicateur sur le front immobilier aux Etats-Unis -- ont permis au marché de s'orienter dans le vert", a indiqué Guillaume Garabédian gestionnaire de fonds chez Meeschaert Gestion privé.
Mais le gros morceau de la séance a concerné la Grèce avec la demande d'activation du plan d'aide international par Athènes. Cette demande d'aide a soulagé les marchés qui ces derniers jours évoquaient de plus en plus ouvertement l'éventualité d'un défaut de paiement de ce pays ou d'un rééchelonnement de sa dette.
"La pression s'est réduite avec la demande d'activation de ce plan même si des zones d'ombres demeurent", a poursuivi M. Garabédian.
La question est maintenant de savoir quand ce plan va être activé. Et à ce niveau le bât blesse toujours car les Allemands ne semblent pas pressés comme en témoigne les déclarations de leur chancelière Angela Merkel.
Enfin les bons résultats des entreprises ont continué à animer la cote en la tirant vers le haut.
Renault a été le grand gagnant de la séance, progressant de 6,85% à 36,71 euros, dopé par le retour dans le vert de Volvo au premier trimestre. Autre valeur phare de la séance, Saint-Gobain (+6,66% à 39,33 euros) qui a profité des perspectives encourageantes de ce groupe.
En revanche, STMicroelectronics perdait 5,12% à 7,28 euros, après avoir déçu le marché au premier trimestre.