« Les craintes que suscitent les risques souverains des pays avancés pourraient compromettre les progrès enregistrés sur le plan de la stabilité et prolonger le marasme du crédit », a averti le Fonds monétaire international dans son nouveau bilan de la stabilité financière dans le monde. Le FMI s'inquiète de ce que les investisseurs exigent des rendements plus élevés pour la dette publique pour se couvrir face aux risques futurs. Ces tensions pourraient en effet à leur tour aggraver les difficultés de financement à court terme des banques des pays avancés et nuire à la reprise du crédit privé.
Le FMI s'inquiète de ce que les investisseurs exigent des rendements plus élevés pour la dette publique afin de se couvrir face aux risques futurs. Ces tensions sur les taux pourraient à leur tour aggraver les difficultés de financement à court terme des banques des pays avancés et nuire à la reprise du crédit privé.
Elle appelle donc à la présentation de « plans crédibles de rééquilibrage des finances publiques à moyen terme » bénéficiant du soutien de l'opinion publique.
Dans le même temps, l'institution financière a mis en avant l'atténuation des risques pesant sur la stabilité financière étant donné le redressement de la conjoncture économique mondiale. Elle a ainsi revu à la baisse ses estimations des dépréciations bancaires depuis le début de la crise jusqu'à la fin de 2010 à 2300 milliards de dollars, contre 2800 milliards de dollars en octobre dernier.
Le FMI a par ailleurs mis en garde à propos de l'actuelle abondance de liquidités extérieures et intérieures et de forte croissance du crédit dans les pays émergents qui pourrait attiser l'inflation et provoquer des bulles spéculatives à moyen terme.