Les marchés européens sont attendus en hausse aujourd'hui après la modeste progression de Wall Street hier. Les résultats d'Intel, publiés après la clôture du marché américain, devraient influencer aujourd'hui les valeurs technologiques. A suivre également, le secteur bancaire, alors que JPMorgan doit être la première grande banque américaine à publier ses résultats. Côté statistiques, les investisseurs attendent notamment la production industrielle pour le mois de février en zone euro, qui sera publiée à 11h.
L'analyse technique du CAC 40
Du point de vue de l'analyse technique, le bureau d'études DayByDay note la formation, hier, d'une bougie de temporisation sur le CAC40. Cette figure a pris place au contact de la zone de support située au-dessus de 4000 points. Par ailleurs, elle est consécutive à un nouveau sommet local (4082 points vendredi). Or le mouvement de hausse est inscrit dans un canal depuis début mars et chaque nouveau sommet déclenche une consolidation de deux séances. La lecture des successions de bougies permet d'opter, selon DayByDay, pour le maintien d'un biais haussier pour les jours à venir.
Les valeurs à suivre
ESKER
Esker a réalisé au premier trimestre 2010 un chiffre d'affaires de 7,39 millions d'euros, en hausse de 12% à taux de change constant et de 11% à taux de change courant. La zone Asie Pacifique a enregistré la meilleure performance du groupe à +29%, et les zones Amérique et Europe ont poursuivi leur progression en affichant respectivement 11% et 10% de croissance. Le bon niveau des ventes du premier trimestre 2010, associé à un maintien des coûts, permet à Esker de dégager un résultat opérationnel positif sur cette période.
ATOS ORIGIN
Atos Origin a annoncé un chiffre d'affaires de ses activités pour le premier trimestre de l'année 2010 de 1,231 milliard d'euros représentant une décroissance à périmètre et taux de change constants de -5,5%. Ce chiffre est en ligne avec les perspectives du groupe sur l'ensemble de l'année compte tenu d'une base de comparaison défavorable avec le premier trimestre 2009 qui avait été quasiment stable avec -0,6%, a commenté la SSII.
SCHNEIDER ELECTRIC
Schneider Electric a annoncé l'acquisition du groupe australien SCADAgroup, spécialiste des produits et solutions de télémétrie sur les marchés de la distribution et du traitement de l'eau, de l'industrie pétrolière et gazière et de l'énergie électrique. Par cette opération, la société française acquiert des technologies et un portefeuille de produits qui seront commercialisés via ses canaux de distribution. Le prix d'acquisition, exprimé en termes de valeur d'entreprise, est d'environ 140 millions d'euros, soit 11 fois l'EBITA estimé pour l'exercice fiscal 2010, a indiqué Schneider.
VILMORIN
Vilmorin a annoncé le succès de son augmentation de capital à hauteur de 200 millions d'euros avec maintien du droit préférentiel de souscription. L'opération a été très largement sursouscrite avec une demande totale de 8 584 737 d'actions, représentant environ 224 % de l'offre. 3 796 974 actions ont été souscrites à titre irréductible, soit 99,24 % des actions à émettre. La demande à titre réductible a porté sur 4 787 763 actions et ne sera en conséquence que partiellement allouée, à hauteur de 29 270 actions.
Les chiffres macroéconomiques
11h00
Production industrielle pour le mois de février / ZONE EURO
14h30
Indice des prix à la consommation pour le mois de mars/ ETATS-UNIS
14h30
Ventes au détail pour le mois de mars / ETATS-UNIS
16h00
Stocks des entreprises pour le mois de février / ETATS-UNIS
16h30
Statistiques pétrolières hebdomadaires / ETATS-UNIS
20h00
Livre beige de la Fed sur l'état de santé de l'économie / ETATS-UNISPeu avant 8h30, l'euro cotait 1,3652 face au dollar américain.
Hier à Paris
Les marchés actions européens ont clôturé en léger recul mardi après une séance marquée par l'incertitude. La publication hier de résultats mitigés pour le géant américain de l'aluminium Alcoa a semé le trouble chez les investisseurs, alors que débute la saison de publication des résultats. Côté valeurs, Euler Hermes s'est distingué à Paris grâce à un relèvement de recommandation. LVMH a par ailleurs été bien orienté suite à la publication de son chiffre d'affaires trimestriel. Le CAC 40 a reculé de 0,46% à 4 031,99 points tandis que l'Eurotop 100 a perdu 0,24% à 2 329,25 points.
Hier à Wall Street
Les marchés actions américains ont clôturé en légère hausse, soutenus par l'anticipation de résultats solides d'Intel, le numéro un mondial des semi-conducteurs. En revanche, les investisseurs ont été déçus par les performances du géant de l'aluminium Alcoa. Le chiffre d'affaires du groupe est ressorti inférieur aux attentes et les analystes estiment que cette contre-performance est un signal négatif adressé aux valeurs liées aux matières premières et notamment aux métaux de base. Le Dow Jones a clôturé en hausse de 0,12% à 11019,42 pts. Le Nasdaq Composite a gagné 0,33% à 2465,99 pts.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Demandes hebdomadaires d'allocation chômage : Cette statistique américaine, qui est publiée chaque jeudi à 14h30, donne le nombre de nouvelles demandes d'allocation chômage sur la semaine se terminant le samedi précédent. Elle est un indicateur de la santé du marché de l'emploi aux Etats-Unis, mais est cependant volatile. Il est plus pertinent de surveiller son évolution sur plusieurs semaines. Les économistes surveillent ainsi la moyenne mobile de cette donnée sur quatre semaines.
Balance courante : En comptabilité nationale, la balance courante résulte de l'épargne du secteur privé moins les investissements du secteur privé + l'excédent budgétaire (recettes fiscales moins dépenses).
Les déficits de la balance courante qui reflètent d'importants investissements dans le secteur privé pour un niveau donné d'épargne ont tendance à être acceptés par les marchés. Lorsque ces déficits sont accompagnés de déficits budgétaires importants, ils sont perçus beaucoup plus négativement.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.