Oddo a réitéré sa recommandation Accumuler et son objectif de cours de 21 francs suisses sur UBS. La banque suisse a dit tabler pour son premier trimestre 2010 sur un bénéfice net avant impôts d'au moins 2,5 milliards de francs (1,7 milliard d'euros). Cette performance s'explique probablement par l'excellente contribution de l'activité FICC (taux, change, matières premières) selon le broker.
Fin mars, le groupe avait indiqué que les revenus de cette activité n'étaient que très légèrement inférieurs à 2,3 milliards de dollars contre 1,4 milliard attendu par Oddo.
L'analyste cite une autre bonne nouvelle : les sorties de capitaux se poursuivent, mais ressortent en baisse sensible en comparaison avec le quatrième trimestre qui avait été pénalisé par l'amnistie italienne, remarque-t-il.
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Finance - Banques
Dans l'attente d'un nouveau cadre réglementaire, qui pourrait ralentir le développement de la banque d'investissement sous de nouvelles règles prudentielles plus exigeantes en fonds propres, les banques adoptent une attitude prudente. Les plus solides se concentrent sur le renforcement de leurs fondamentaux et l'absorption de leurs acquisitions récentes. Les plus fragiles, comme le franco-belge Dexia, le britanniques RBS ou l'allemand Commerzbank, tentent de faire face et de prouver leur viabilité. Plusieurs éléments de fragilité demeurent. Premièrement, les créances douteuses pénalisent la qualité du bilan de ces acteurs, comme le souligne le Fonds monétaire international (FMI). Ce dernier estime que, à fin 2009, les banques n'ont comptabilisé que 40% des dépréciations. Avec une reprise qui prend du temps, de nouvelles défaillances d'entreprises pourraient alourdir le portefeuille de créances douteuses. De plus, l'agence de notation fitch ratings considère que l'évolution du marché immobilier reste une menace pour les banques, particulièrement au Royaume-Uni et en Irlande.