La Bourse de Paris a terminé jeudi en nette baisse, le CAC 40 reculant de 1,20%, inquiète de la situation bugétaire de la Grèce et d'un risque de contagion à d'autres pays de la zone euro.
L'indice vedette a perdu 48,51 points pour s'inscrire à 3.978,46 points dans un volume d'échanges de 3,421 milliards d'euros.
Dès son ouverture, le marché parisien a souffert des inquiétudes sur la situation budgétaire de la Grèce, dont les taux pour refinancer sa dette ont atteint dans la matinée des niveaux record depuis son entrée dans la zone euro. Les taux à 10 ans ont atteint 7,5%, un niveau jamais vu depuis 2001.
Ces inquiétudes autour de la Grèce et des dettes des Etats en général ont eu un impact important sur le marché qui évoluait encore en début de semaine à ses plus hauts niveaux depuis octobre 2008.
Lors de la réunion de la BCE jeudi, M. Trichet a tenté de calmer les esprits en affirmant qu'un défaut de paiement de la Grèce était "hors de question" et que le plan d'aide pour la Grèce était en état de fonctionner.
Le marché parisien a ainsi effacé une partie de ses pertes en fin de séance, mais la plupart des valeurs du CAC 40 ont terminé dans le rouge, notamment celles du secteur bancaire. Dexia a ainsi enregistré la plus forte baisse du CAC 40 (-3,35% à 4,35 euros) suivi par Société Générale (-3,14% à 44,85 euros).