La Bourse de Paris évoluait tout près de ses plus hauts niveaux depuis le début de l'année, autour de 4.060 points, soutenue par une série de chiffres rassurants sur l'économie américaine et l'emploi.
A 12H30 (10H30 GMT), l'indice vedette progressait de 20,17 points à 4.054,40 points (+0,50%) dans un volume d'échanges de 1,254 milliard d'euros.
Après quatre jours de fermeture liés au week-end pascal, le marché parisien réagissait mardi aux chiffres de l'emploi américain qui ont montré que 162.000 postes ont été créés en mars aux Etats-Unis.
A ces statistiques, sont venues s'ajouter lundi les promesses de ventes de logements et un indice ISM en forme dans les services aux Etats-Unis.
Ces données macroéconomiques ont favorisé un retour de l'appétit pour le risque, et ont permis à Wall Street de renouer avec des niveaux plus vus depuis un an et demi, avec un Dow Jones proche des 11.000 points.
Mardi, en l'absence d'indicateurs, le marché parisien s'employait à digérer toutes ces nouvelles, en attendant l'ouverture de Wall Street.
Renault était à l'honneur (+2,21% à 36,28 euros) alors qu'un conseil d'administration extraordinaire se tient pour sceller une alliance industrielle avec l'allemand Daimler.
Le secteur pétrolier était en grande forme, à l'image de Total (+1,90% à 44,47 euros) sur fond de hausse des prix de l'or noir.
En revanche, les valeurs plus défensives étaient à la peine, comme Sanofi-Aventis (-0,93% à 54,65 euros). Selon une étude du centre Cedars-Sinai à Los Angeles, la molécule du Multaq --dont le groupe espère qu'il sera un de ses futurs médicaments vedettes--serait moins efficace qu'une molécule concurrente.
Le titre Michelin perdait 2,07% à 53,43 euros, les analystes de Deutsche Bank ayant abaissé leur recommandation la semaine passée, craignant qu'une hausse des prix du caoutchouc ne pèse sur les résultats de l'équipementier.
Hors CAC 40, l'assureur-crédit Euler Hermes grimpait de 6,52% à 58,02 euros, bénéficiant d'un relèvement de recommandation d'HSBC à "surpondérer".