La Bourse de Paris évoluait dans le rouge mercredi après-midi, le CAC 40 cédant 0,75%, deux indicateurs américains ayant sérieusement refroidi le marché et entraîné à la baisse les valeurs cycliques.
A 16H06 (14H06 GMT), l'indice vedette perdait 29,77 points à 3.957,60 points, dans un volume d'échanges peu étoffé de 1,920 milliard d'euros.
Evoluant autour de l'équilibre jusqu'à la mi-séance, le marché parisien a décroché après la publication de l'enquête ADP qui a montré que le secteur privé américain a continué de détruire des emplois au mois de mars. Le marché tablait sur des créations d'emplois pour la première fois depuis début 2008.
Cet indicateur a été d'autant plus surveillé qu'il donne une indication sur le marché de l'emploi avant les statistiques mensuelles attendues vendredi, jour où la plupart des marchés seront fermés pour cause de week-end pascal.
La publication ensuite de l'indice des directeurs d'achats de la région de Chicago a un peu plus plombé le marché qui a traversé un deuxième trou d'air.
L'indicateur s'est replié plus que prévu, entraînant le CAC 40 sous les 3.950 points.
Les financières étaient les plus touchées, notament BNP Paribas (-3,23% à 56,41 euros), la plus forte baisse de l'indice, et Société Générale (-1,66% à 45,93 euros).
Déjà malmenées la veille, les automobiles étaient encore à la peine, à l'image de Peugeot (-2,36% à 21,71 euros).
A l'inverse, les valeurs plus défensives se maintenaient. Le titre du groupe de luxe et de distribution PPR était en tête du CAC 40 (+1,69% à 98,5 euros).