La Bourse de New York était en hausse vendredi à la mi-journée, apaisée par l'accord trouvé en Europe sur la Grèce et soutenue par la stabilisation du moral des ménages américains: le Dow Jones gagnait 0,47% et le Nasdaq 0,34%.
Vers 16H15 GMT, le Dow Jones Industrial Average prenait 50,79 points à 10.892,00 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 8,10 points à 2.405,51 points.
L'indice élargi Standard & Poor's 500 progressait de 0,49% (5,68 points) à 1.171,41 points.
Jeudi, Wall Street avait été confinée autour de l'équilibre, effaçant ses gains peu avant la clôture alors que de nouvelles dissensions s'exprimaient parmi les dirigeants européens sur une aide financière à la Grèce. Le Dow Jones avait gagné 0,05% mais le Nasdaq avait perdu 0,06% et le S&P 500 0,17%.
Mais un accord a finalement été trouvé, un dispositif de dernier recours auquel le Fonds monétaire international pourra être associé.
"Il semble donc que la Grèce puisse échapper au pire pour l'instant, et cela aide à offrir une influence stabilisatrice après la glissade tardive d'hier", a constaté Patrick O'Hare, du site d'analyse Briefing.com.
Cette annonce a également rassuré sur une éventuelle contagion de la crise budgétaire à d'autres pays européens, a souligné Peter Cardillo, d'Avalon Partners.
En milieu de matinée, la publication de l'indice de l'Université du Michigan sur la confiance des ménages américains a confirmé et établi la hausse du marché: stabilisé en mars à 73,6, l'indice est ressorti meilleur que lors de la première estimation.
"Il y a un peu de résistance à ces niveaux", a observé Peter Cardillo, en référence au niveau élevé des indices boursiers qui évoluent à leur plus haut depuis environ dix-huit mois.
"Mais il semble que le marché va être capable de clôturer une nouvelle semaine de hausse. Le sentiment s'améliore", a-t-il ajouté.
Le marché obligataire se reprenait un peu. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans s'établissait à 3,864% contre 3,901% jeudi soir, et celui du bon à 30 ans à 4,759% contre 4,777% la veille.
Un repli continu du marché "pourrait avoir une influence déstabilisatrice sur la Bourse si l'hypothèse devient que les taux montent davantage à cause des inquiétudes pour le déficit qu'à cause de la préférence des investisseurs pour les actions en temps de reprise économique", a prévenu Patrick O'Hare.