Les indices de la Bourse de New York ont terminé mardi à leurs plus hauts niveaux depuis un an et demi, stimulés par un indicateur immobilier meilleur que prévu aux Etats-Unis: le Dow Jones a gagné 0,95% et le Nasdaq 0,83%.
Selon les chiffres définitifs de clôture, le Dow Jones Industrial Average a progressé de 102,94 points à 10.888,83 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 19,84 points à 2.415,24 points.
L'indice élargi Standard & Poor's 500 est monté de 0,72% (8,36 points) à 1.174,17 points.
Le Dow Jones et le S&P 500 finissent au plus haut depuis le 26 septembre 2008, le Nasdaq depuis le 18 août de la même année.
"C'est cette même hausse qu'on voit depuis plusieurs semaines", a observé Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management. "Ce qui se passe, c'est surtout qu'il y a peu de ventes, le volume d'échanges est faible, et pour acheter une action il faut donc payer plus cher".
L'impulsion a été donnée par la diffusion d'un indicateur économique portant sur le marché immobilier américain, à l'origine de la débâcle financière de l'automne 2008 et toujours déprimé après près de trois ans de crise.
Les ventes de logements anciens ont reculé pour le troisième mois de suite en février aux Etats-Unis (-0,6% par rapport à janvier), mais un peu moins fortement que ne le pensaient les analystes. Et bien moins que le mois précédent (-7,7%).
"Les nouvelles du jour n'ont pas vraiment de quoi faire bouger les indices: les reventes de logements sont en baisse pour le troisième mois de suite, mais sont meilleures que prévu", a commenté de son côté Art Hogan, de la maison de courtage Jefferies.
"On a eu une belle hausse ces dernières semaines, et même avec peu de catalyseurs, le marché se maintient", a-t-il ajouté. "Le marché ne lâche pas ses gains, c'est un bon signe".
Le marché obligataire a baissé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a progressé à 3,680% contre 3,663% lundi soir, et celui du bon à 30 ans à 4,598% contre 4,569% la veille.