Les futures sur indices prédisent une ouverture en modeste hausse à l'ouverture après la décision des banques centrales américaine et japonaise de maintenir les taux d'intérêt à un niveau bas. Hier, la Réserve fédérale américaine a indiqué sa volonté de maintenir le statu quo pendant une période "prolongée", rassurant les investisseurs. Hier, Wall Street a connu un plus haut de 17 mois. Peu avant l'ouverture, les futures sur indices Nasdaq 100 et S&P 500 avançaient respectivement de 0,13% à 1 931,00 points et de 0,21% à 1 157,20 points.
Hier à Wall Street
Les marchés américains ont accru leurs gains en fin de séance après un communiqué sans surprise de la Fed concernant sa politique monétaire. Comme attendu, elle n'a pas modifié ses taux et prévoit de les laisser à un niveau bas pendant une période de temps prolongée. La confirmation des notes de la Grèce par Standard & Poor's qui a mis un terme à la période de mise sous surveillance a également rassuré les investisseurs. L'indice Dow Jones a clôturé en hausse de 0,41% à 10685,98 points et le Nasdaq Composite a gagné 0,67% à 2378,01 points.
Les chiffres macroéconomiques
Les prix à l'importation, hors pétrole, ont progressé de 0,2% au mois de février aux Etats-Unis.
Les prix à la production ont reculé de 0,6% au mois de février aux Etats-Unis, là où le marché tablait sur une baisse de 0,2% seulement. Au mois de janvier, ils avaient progressé de 1,4%. Sur un an, les prix à la production ont augmenté de 4,4% contre + 4,9% attendu.
Les statistiques pétrolières hebdomadaires sont attendues à 15h30.
Les valeurs à suivre
CIT
CIT a publié une perte nette avant impôt de 1 milliard de dollars au titre de son quatrième trimestre. Le résultat net ajusté ressort positif à 3,2 milliards de dollars après éléments de réorganisation et ajustements comptables consécutifs au placement en faillite. L'organisme de crédit a indiqué qu'il ne comptait pas revenir au bénéfice en 2010 selon les règles comptables habituelles. CIT a reçu 2,3 milliards de dollars d'aide de Washington à travers le programme TARP (Troubled Asset Relief Program) en décembre 2008.
PFIZER
Pfizer pourrait déposer aujourd'hui une offre de rachat aujourd'hui, lors de l'étape finale de l'appel d'offres de l'allemand Ratiopharm, selon les sources de l'agence Reuters. Parmi les candidats au rachat du fabricant de médicaments génériques, on retrouve également l'israélien Teva et l'islandais Actavis, selon les mêmes sources. Pour l'instant, Actavis tiendrait la corde avec une offre de 3 milliards d'euros. Un tel rachat représenterait le plus gros deal du secteur depuis la reprise de l'américain Barr par Teva en 2008 pour 7,5 milliards de dollars.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Prix à la production : ils mesurent l'évolution des prix de gros, les services ne sont pas compris. Trois catégories sont distinguées : les biens bruts, les biens intermédiaires et les produits finis. Le marché s'intéresse à l'indice des produits finis. Comme pour les prix à la consommation, la primauté est accordée à l'indice prix à la production «core», c'est-à-dire hors énergie et alimentation, qui donne une meilleure idée des tensions sous-jacentes.
Il est théoriquement un précurseur de l'indice des prix à la consommation. La hausse ou la baisse des prix de gros devant un moment ou à un autre être transférée au consommateur. Toutefois, en fonction de la situation concurrentielle, cette liaison est loin d'être évidente.
Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires.
Prix importés : les économistes utilisent cette donnée comme mesure de l'inflation importée. Ils surveillent les prix importés, hors pétrole, car ce dernier est un élément volatil.