La Bourse de Paris évoluait en légère baisse (-0,10%) lundi lors des premiers échanges, au début d'une semaine riche indicateurs macroéconomiques et réunions de banques centrales.
A 09H20 (08H20 GMT), le CAC 40 perdait 4,03 points à 3.923,37 points. L'indice vedette de la place parisienne avait fini quasiment inchangé vendredi (-0,04%). Wall Street avait également affiché de faibles variations: +0,12% pour le Dow Jones et -0,03% pour le Nasdaq. Tokyo a terminé quasi-stable lundi (+0,01%).
Altran Technologies affichait l'une des plus fortes baisses de la cote après la publication de ses résultats 2009. Le titre cédait 4,12% à 3,68 euros. Le groupe de conseil en technologie est passé dans le rouge en 2009 avec 74,7 millions d'euros de pertes enregistrées, un résultat principalement dû à un plan de réduction des effectifs.
Les matières premières et la sidérurgie étaient en baisse: Eramet lâchait 1,15% à 228,50 euros et ArcelorMittal 1,09% à 30,82 euros.
Les banques étaient elles aussi mal orientées. BNP Paribas perdait 0,58% à 56,67 euros, Société Générale 0,90% à 43,88 euros et Crédit Agricole 0,25% à 12,12 euros. Natixis reculait de 0,36% à 3,60 euros.
Les investisseurs attendent pour lundi l'indice d'activité industrielle de la région de New York en mars à 13H30 (12H30 GMT) et la production industrielle américaine en février à 14H15 (13H15 GMT).
Cette semaine sera riche côté macroéconomie, avec notamment la réunion de la Réserve fédérale américaine en milieu de semaine.
"L'événement majeur de la semaine est le FOMC (comité de politique monétaire de la Fed) et le communiqué qu'il diffusera mardi soir", estiment les analystes de Aurel bgc.
"Les déclarations des banquiers centraux ont montré ces dernières semaines que les avis divergent encore sensiblement. Les débats ne portent pas sur le niveau des taux d'intérêt mais sur la communication (maintien de l'expression sur la nécessité d'observer des taux durablement bas). Cette phrase éloigne les perspectives de remontée des taux directeurs et réduit la volatilité sur les anticipations de hausse des taux directeurs, mais elle pourrait avoir des effets pervers", indiquent-ils.
Ils n'anticipent toutefois pas de "changement radical de la communication de la Fed dans cette période très incertaine".