La Bourse de Paris a terminé dans le vert mercredi (+0,86%), soutenue par la bonne performance des valeurs financières et par une orientation haussière à Wall Street.
A la clôture, l'indice vedette s'est adjugée 33,54 points pour terminer à 3.943,55 points dans un volume d'échanges moyennement étoffé avec 3,2 milliards d'euros traités.
Le marché est sur la voie de retrouver ses niveaux de début janvier, avant le déclenchement de la crise grecque. Depuis le 19 janvier, la cote évolue sous les 4.000 points.
Après une hésitation en début de séance, le marché a par la suite pris une orientation résolument haussière alors que les valeurs financières progressaient. Cette tendance s'est affirmée avec la bonne orientation de la Bourse nord-américaine, elle-même tirée à la hausse par les valeurs bancaires alors que la banque Citigroup faisait l'objet de nombreuses rumeurs.
En l'absence d'indicateur macroéconomique américain, la cote parisienne a été soutenue par l'annonce d'une progression de la production industrielle en France en janvier.
Les investisseurs ont également trouvé du réconfort dans le redressement de la devise européenne et dans les propos d'un porte-parole de la Commission européenne selon lesquels les pays européens sont prêts à intervenir dès demain s'il devient nécessaire d'aider la Grèce.
Le risque grec qui avait fait baisser le marché fin janvier et tout au long du mois de février s'éloigne à grands pas, se félicite-t-on dans les salles de marché.
Les valeurs financières banques et assurances étaient les grandes gagnantes de la séance avec une mention particulière pour le Crédit Agricole qui a engrangé 3,89% à 12,02 euros, soit la plus forte augmentation du CAC 40. Le titre avait été lourdement sanctionné par son exposition en Grèce au travers de sa filiale Emporiki. La Société Générale progressait (+2,65% à 44,80 euros) tout comme BNP Paribas, mais cette dernière dans une moindre proportion étant une valeur moins volatile (+0,97% à 57,47 euros).
Le marché a en revanche sanctionné JCDecaux qui ne versera pas de dividende à ses actionnaires cette année (-1,37% à 19,47%). EADS était toujours mal orienté depuis l'annonce de ses résultats 2009 et l'abandon d'un projet américain (-1,04% à 15,27 euros).