La Bourse de Paris marquait une pause mardi en milieu d'après-midi lâchant 0,26% dans un marché creux et tiré à la baisse par les valeurs bancaires.
A 15H49 (14H49 GMT), l'indice vedette cédait 8,24 points pour s'inscrire à 3.895,9 points dans un marché calme avec à peine 2 milliards d'euros échangés sur le CAC 40.
La Bourse avait ouvert autour de l'équilibre et progressé en tout début de matinée avant de fléchir sous l'effet de prises de bénéfices. Elle a également souffert à la suite de commentaires d'agences de notation sur les banques britanniques et sur le niveau des déficits publics de plusieurs pays européens.
Alors que l'épisode grec semblait en voie de résolution après le lancement réussi de son emprunt, l'agence Fitch a ranimé la thématique des déficits publics en se déclarant inquiète de la gestion par le Portugal de son déficit budgétaire.
Ficth a indiqué qu'une dégradation de la note de crédit de ce pays n'était pas exclue.
Le marché a été également perturbé par une note de l'agence de notation Moody's, indiquant que plusieurs banques britanniques pourraient voir leurs notes abaissées à moyen terme si elles ne parvenaient pas à renforcer suffisamment leur solidité financière.
Aussitôt les valeurs bancaires ont perdu du terrain : Crédit Agricole (-2,77% à 11,41 euros), Société Générale (-2,23% à 43,31 euros), BNP Paribas (-1,49% à 56,36 euros).
Enfin pour ajouter au malaise, la bourse de New York a ouvert en baisse: le Dow Jones cédait 0,14% et le Nasdaq 0,24%. Signe d'une moindre confiance, l'euro perdait du terrain face au dollar.
Parmi les valeurs en baisse, on notait Ciments Français (-2,93% à 70,47 euros). Le titre avait progressé lundi, dopé par des spéculations d'une prise de contrôle d'Italcementi.
Eurotunnel cédait 2,77% à 7,48 euros après l'annonce de ses résultats annuels.
Les équipementiers automobiles étaient en net retrait: Valeo (-2,60% à 22,69 euros) et Faurecia (-4,28% à 13,98 euros).
Parmi les hausses: Areva (+3,64% à 371 euros) alors que se tenait à Paris une rencontre internationale sur l'accès au nucléaire civil, un développement qui pourrait bénéficier au groupe français.