La Bourse de Paris restait bien orientée vendredi en milieu de journée (+0,89%) récupérant de sa forte baisse de la veille, mais dans un climat toujours tendu par la situation en Grèce et par les interrogations sur la reprise économique.
A 13H00 (12H00 GMT) l'indice vedette s'adjugeait 32,32 points pour s'inscrire à 3.673,09 points.
Des chasses aux bonnes affaires après la baisse de jeudi et une inflation maîtrisée dans la zone euro, ont permis à l'indice de se redresser.
"L'un dans l'autre l'inflation devrait être de 1,2% dans la zone euro en 2010 et 2011, soit bien inférieur à l'objectif de stabilité des prix défini par la Banque centrale européenne ce qui laisse augurer d'un long statu quo sur les taux", indique une analyse de Natixis.
Une bonne nouvelle en provenance de la Grande-Bretagne a également mis du baume au coeurs des investisseurs: la croissance britannique a été revue à la hausse sur le quatrième trimestre 2009.
Selon la deuxième estimation, le PIB du Royaume-Uni a progressé de 0,3% par rapport au précédent, plus que l'estimation initiale de 0,1% annoncée fin janvier et que la prévision des marchés qui attendaient 0,2%.
L'incertitude sur la Grèce pèse toutefois toujours sur les marchés avec le risque d'une nouvelle dégradation de la note de la Grèce par Standard and Poor's.
Saint-Gobain s'inscrivait comme la valeur du jour progressant de 6,50% à 34,07 euros dopée par des annonces de prochaines réductions de coûts, de baisse de sa dette et d'une nouvelle organisation à la direction.
Dans le sillage de cette hausse Wendel actionnaire principal de Saint-Gobain grimpait de 4,04% à 40,05 euros.
Air Liquide (+4,17% à 86,54 euros) profitait d'un relèvement de sa recommandation par Bank of America qui est passé à "acheter" contre "vendre" auparavant.
Le titre IMS progressait de 4,11% à 10,65 euros. IMS n'a pas le droit de vendre sa filiale Stappert et reste donc une cible très intéressante pour Jacquet qui a lancé une OPE sur ce groupe.
Fort recul du titre Eiffage (-3,76% à 33,88 euros) après des résultats sanctionnés par le marché qui s'attendait à mieux.