La Bourse de Paris a terminé la séance mercredi sur une progression de 0,63%, tirée à la hausse par les valeurs financières, dans un marché qui espère que Bruxelles prendra des mesures rassurantes pour mettre un terme à la crise de confiance sur la Grèce.
A la clôture, l'indice vedette a gagné 22,85 points pour s'inscrire à 3.635,61 points dans un volume de transactions étoffé de 4,7 milliards d'euros.
Tous les yeux sont rivés sur la réunion jeudi à Bruxelles où les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne se rencontreront pour discuter des questions économiques et plus particulièrement des déficits excessifs notamment celui de la Grèce et de l'évolution des dettes des pays membres.
"Un échec de cette réunion est interdit", prévient Xavier de Villepion, gestionnaire de fonds chez Global Equities qui s'attend en cas de non mesures ou de mesures insuffisantes, à de forts décrochages des indices boursiers.
Une déception serait en effet très mal accueillie par les investisseurs. Ils espèrent depuis quelques jours des actions convaincantes de la part des responsables pour mettre un terme à la crise de confiance sur la Grèce qui tourmente les marchés.
Les banques et assurances qui détiennent dans leurs portefeuilles d'importants montants d'obligations d'Etat, espèrent être rassurées et leurs titres étaient en forte progression: Société Générale (+4,26% à 41,24 euros), Crédit Agricole (+3,89% à 10,80 euros), BNP Paribas (+3,11% à 39,82 euros). Axa s'appréciait de 2,98% à 14,84 euros.
Havas a progressé de 7,92% à 3,12 euros, le marché ayant salué l'amélioration de l'activité au 4e trimestre 2009.
Pour sa première journée de cotation sur le marché parisien, le titre Medica (maison de retraite) s'est apprécié de 8% pour terminer la séance à 14,04 euros.
Parmi les valeurs en forte baisse figurait ArcelorMittal (-6,94% à 26,60 euros). Le géant de l'acier a publié des résultats 2009 meilleurs que prévu mais a déçu le marché avec des perspectives jugées très prudentes pour le premier trimestre 2010.
Peugeot PSA affichait également un net repli (-4,93% à 21,21 euros) après l'annonce d'un triplement de sa perte nette en 2009.