La Bourse de Paris limitait ses pertes (-0,08%) lundi à la mi-journée, soutenue par un indice de l'activité manufacturière dans la zone euro meilleur que prévu, tandis que Vivendi restait en très nette baisse à la suite de sa condamnation aux Etats-Unis.
A 12H20 (11H20 GMT), le CAC 40 perdait 3,07 points à 3.736,39 points, dans un volume de transactions de 963,87 millions d'euros.
Le CAC 40 bénéficiait de la dernière estimation de l'indice PMI de l'activité manufacturière dans la zone euro en janvier, au plus haut depuis deux ans.
Cet indice est monté en janvier à 52,4 points (contre 52 points selon la première estimation) après 51,6 points en décembre.
Vivendi restait la plus forte baisse du CAC 40, avec un recul de 3,40% à 18,21 euros.
Le groupe français, poursuivi par des actionnaires ruinés par son quasi-effondrement en 2002, a été reconnu coupable vendredi à New York de communication trompeuse par imprudence, même si son ancien PDG Jean-Marie Messier a été innocenté. Les dommages et intérêts ont été évalués par l'accusation aux environs de quatre milliards de dollars.
Peugeot gagnait 1,16% à 23,91 euros, malgré le rappel de 97.000 véhicules fabriqués dans une usine commune avec Toyota en République Tchèque. "Les phénomènes de rappel sont tout à fait habituels dans le secteur automobile et 100.000 véhicules rappelés ne mérite même pas que l'on en parle", estime un analyste parisien du secteur automobile.
Renault s'appréciait de 1,94% à 34,93 euros.
Les constructeurs automobiles bénéficiaient des chiffres des ventes de voitures particulières en France, qui ont progressé de 14% en janvier, selon les données publiées lundi par le Comité des constructeurs français d'automobiles. Les hausses ont augmenté de 59,1% pour Renault et 17,9% pour PSA Peugeot Citroën, toujours sous l'effet de la prime à la casse.