Les marchés américains rétrocèdent une partie de leurs gains à la mi-séance après la parution de statistiques décevantes sur le front de l'immobilier. Les ventes de logements anciens ont connu une chute de 16,7% au mois de décembre, soit la plus forte baisse depuis plus de 40 ans. Par ailleurs, le prix de vente médian des logements anciens a plongé de 12,4% en 2009. Côté valeurs, Halliburton recule après la publication de résultats en ligne avec les attentes. Vers 17h30, le Dow Jones gagne 0,33% à 10 206,46 points tandis que le Nasdaq grappille 0,12% à 2 207,92 points.
Halliburton cède 2,38% à 30,41 dollars. Le groupe parapétrolier a dévoilé des résultats globalement en ligne avec les attentes alors que le numéro un mondial, Schlumberger, avait fait légèrement mieux. Après avoir été confronté à une forte baisse de ses résultats en 2009, Halliburton est resté prudent sur ses perspectives pour cette année. « Nous croyons que 2010 sera une année de transition alors que le secteur cherche à équilibrer la croissance de l'offre avec le redressement de la demande en hydrocarbures », a ainsi déclaré Dave Lesar, PDG du groupe.
Les chiffres économiques du jour
Les ventes de logements anciens aux Etats-Unis sont tombées à 5,45 millions d'unités en rythme annualisé en décembre aux Etats-Unis, soit une baisse de 16,7%. Le consensus s'élevait à 5,90 millions. Le prix de vente médian des logements anciens a par ailleurs chuté de 12,4% en 2009.
Les valeurs à suivre aujourd'hui
KRAFT FOODS
"Ferrero International confirme qu'il n'a pas l'intention de faire une offre sur Cadbury", a déclaré le groupe italien dans un communiqué. Le groupe laisse donc la voie libre à l'offre de Kraft, en espèces et en titres, valorisée 11,7 milliards de livres (13,3 milliards d'euros). Hershey et Ferrero avaient chacun indiqué le 18 novembre qu'ils envisageaient des offres sur le confiseur britannique. Les actionnaires de Cadbury ont jusqu'au 2 février pour accepter l'offre de Kraft.
HALLIBURTON
Halliburton a publié un bénéfice net de 243 millions de dollars, soit 27 cents par action au quatrième trimestre 2009, en recul de 48% par rapport à la même période l'an passé. Le groupe de services pétroliers avait alors dégagé un bénéfice de 468 millions de dollars, soit 52 cents par action. Le groupe a connu une charge exceptionnelle au Venezuela, sans laquelle il aurait enregistré un bénéfice de 257 millions de dollars, soit 28 cents par actions. Les revenus trimestriels ont chuté de 25% à 3,69 milliards de dollars.
INTEL
Le potentiel de hausse d'Intel est de 25% selon le très influent hebdomadaire boursier Barron's. D'après l'agence Dow Jones, le numéro un mondial des semi-conducteurs devrait bénéficier du cycle de remise à niveau des PC et de l'introduction de nouvelles puces puissantes. En outre, le rendement du dividende limite son potentiel de baisse.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Indice de la Fed de Philadelphie : il s'agit de l'un des premiers indices d'activité régionale publiés chaque mois pour le secteur manufacturier. Un indice supérieur à 0 signale une expansion du secteur et inversement. Son intérêt pour les investisseurs est relativement limité en raison de sa forte volatilité.
Le secteur manufacturier de la région de Philadelphie est relativement similaire à celui de l'ensemble des Etats-Unis. 250 entreprises sont interrogées sur leur activité actuelle (emploi, commandes, livraisons,...) et sur leurs perspectives à six mois.
Indicateurs avancés du Conference Board (indice des) : cet indice est calculé à partir de dix statistiques économiques, comprenant notamment les commandes dans l'industrie, les demandes hebdomadaires d'allocation chômage, l'indice S&P500, la confiance des ménages, l'écart de taux entre celui à dix ans et celui au jour le jour... Il est utilisé par les économistes pour anticiper l'évolution de l'activité dans les trois à six prochains mois.
Conference board : Le Conference board, organisme américain à but non lucratif, publie le dernier mardi de chaque mois (vers 16h00, heure de Paris) un indice mensuel de la confiance du consommateur. L'étude repose sur l'envoi de questionnaires à un échantillon représentatif et à chaque fois entièrement renouvelé de 5000 ménages américains (avec un taux de réponse d'environ 70 %). Les questions posées visent à déterminer : la perception qu'ont les sondés du climat des affaires et leurs anticipations à six mois, leur perception actuelle du marché du travail et leurs anticipations à six mois, ainsi que leurs anticipations de revenus personnels à six mois. Les réponses, ajustées des variations saisonnières, déterminent le niveau de l'indice.