Les marchés actions américains devraient ouvrir en ordre dispersé à l'issue du Martin Luther's King day. Sur le front des valeurs, la banque Citigroup a publié des résultats conformes aux attentes des analystes. De son côté, Kraft Foods a conclu une offre d'achat d'environ 11,9 milliards de livres (13,6 milliards d'euros), sur Cadbury. Enfin, des rumeurs concernent une nouvelle création d'Apple. Les futures sur le Nasdaq100 et le S&P500 sont respectivement en hausse de 0,30% à 1867,75 points et en baisse de 0,10 % à 1131,20 points.
LES CHIFFRES MACROECONOMIQUES
Aucune statistique d'importance n'est attendue cet après-midi.
LES VALEURS A SUIVRE
CITIGROUP
Citigroup a enregistré une perte de 7,6 milliards de dollars, soit 33 cents par action, au quatrième trimestre de son exercice 2009, conformément aux prévisions des analystes. En 2008, la banque américaine avait connu des pertes de 17,24 milliards de dollars, soit 3,40 dollars par action. Citigroup précise avoir passé 8,2 milliards de dollars de provisions pour pertes de crédit sur les trois derniers mois de l'année.
KRAFT
Kraft Foods a conclu une offre d'achat d'environ 11,9 milliards de livres (13,6 milliards d'euros), sur Cadbury. L'offre valorise chaque action Cadbury à 840 pence, plus la promesse d'un dividende exceptionnel de 10 pence, soit un total de 850 pence. La transaction va donner naissance au leader mondial de la confiserie. Le géant américain a indiqué que l'accord serait relutif en 2011, à hauteur de 5 cents environ, et offrirait un retour sur investissement autour de 15%
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
indice de confiance des consommateurs de l'université du Michigan : très surveillé par les investisseurs, cet indicateur est le résultat d'une enquête mensuelle réalisée par l'université du Michigan auprès de plusieurs centaines de personnes au sujet de leur situation financière et de l'économie américaine en général. Une hausse (baisse) prolongée de cette statistique est considérée comme le signe avant-coureur d'une accélération (ralentissement) de la croissance économique.
production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires.
inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois.